samedi 30 juin 2012

Pas une fashionista : parfum d'aurevoir

Ça fait plusieurs mois que je n'ai rien rédigé pour ce blogue.
Les idées de rédaction se bousculent, mais elles ne conviennent plus au présent contenant.
J'ai donc pris la décision de fermer ce chapitre...pour fort probablement mieux en
ouvrir un autre. 

Un blogue plus urbain, où les images seraient plus présentes.
J'y réfléchis, je vous reviendrai...avant de fermer définitivement ce blogue.

D'ici là, bon été :)

mardi 6 mars 2012

Moi et les autres

Mise au point : oui, je suis toujours vivante.
Ce qui me retient loin de mon blogue? Beaucoup de choses.
depuis le début de l'année, c'est surtout la recherche d'une maison à moi (et à l'Homme, évidemment) qui m'a occupée. Et je le suis toujours, incroyablement. En plus du boulot.

Dernièrement aussi, j'observe les relations interpersonnelles des gens que je côtoie (en plus d'être occupée!) Et ce que je vois ne me plaît pas toujours, que ce soit dans mon milieu ou encore dans celui de mes proches.

Qu'est-ce qui fait que l'on manque de respect envers une personne mais pas envers une autre?
Est-ce que certains ont une allergie envers certains types de personnalité? Pourquoi certains se font casser du sucre sur le dos plus souvent qu'à leur tour?

Vous avez surement observé le phénomène quand vous étiez à la petite école ou encore au secondaire.
On croirait que le phénomène change lorsqu'on vieillit, mais force est d'admettre que ce n'est pas toujours le cas.

Je suis privilégiée, étant personnellement peu confrontée à ce phénomène. Et justement, pourquoi pas moi, mais certains autres si?

Il y a des études sur le sujet?

lundi 16 janvier 2012

Ce texte est bourré de clichés (sachez-le)

2011 s'est terminée sur une note positive: le futur semblait des plus roses.
En finissant ma maîtrise, j'imaginais que le monde allait changer radicalement : le champagne coulerait quotidiennement à flots, une chorale d'enfants m'attendrait à la sortie du travail, mon salaire augmenterait de façon drastique et j'aurais l'auréole d'un ange. Erreur.

Ce qui devait arriver arriva donc. Le vide provoqué par la fin de la maîtrise devant être comblé, je me trouvai un nouveau projet pour 2012 : l'achat d'une maison (ou d'un condo, appelez-le comme vous le voulez).

Depuis, je consulte compulsivement les sites affichant des condos à vendre. MLS.ca et directduproprio.com 
sont mes nouveaux meilleurs amis; je leur accorde une attention démesurée, les scrutant, à la recherche de nouveautés. Des nouveautés qui correspondent à nos goûts ( l'Homme étant évidemment impliqué dans ce projet) et à notre budget. Rare.

Ah. Le budget. Zavez une idée combien ça coûte devenir propriétaire à Montréal, sans vivre dans le fin fond d'un trou? Une fortune. Elle est difficile, l'accession à la propriété et quand on trouve quelque chose de moindrement décent, on est 12 à se battre pour lui. Je n'ai pas envie de jouer cette game-là.

Pas envie non plus de frayer de trop près avec des agents immobiliers qui paraissent quelquefois aussi fiables que des concessionnaires devant une jeune femme post-pubère avec laquelle ils savent qu'ils réaliseront leur profit mensuel. Ils arrivent mal préparés, parfois sans les clés du condo à visiter, incapables de répondre aux questions de base. Vraiment, je ne suis pas impressionnée. (C'est dans ce paragraphe que se trouvent les clichés)

Alors si vous possédez un condo avec au moins 2 chambres fermées de taille décente sur l'Ile de Montréal,  près d'un metro (quand je dis près je ne veux pas dire à 15 min de BUS, on se comprend?), une BELLE grande cuisine et une salle de bains avec comptoir, ainsi qu'un stationnement, à un prix DÉCENT, contactez-moi.

Je vous enverrai ma chorale d'enfants pour tester. S'ils approuvent, mon aura et moi on viendra p-ê vous rencontrer. P-ê.

mercredi 28 décembre 2011

À qui la faute? - La chasse au coupable dans le monde de l'information

Le temps des Fêtes me donne le "temps" de réfléchir quelque peu.
Depuis un moment, je cogite sur l'idée de vous dresser un bilan de mon année 2011.
Je m'intéresse également à la notion du bonheur et du succès et à la façon dont cela est
parfois reçu par les autres.

Aujourd'hui, je vous présente toutefois quelques pensées portant sur la mort récente de Kim Jong-Il, le leader nord-coréen décédé dans le coin du 17 décembre 2011 selon ma mémoire et wikipedia !

En fait ce n'est pas tant la mort du "leader suprême" de la Corée du Nord que le fameux épisode "Kim-Jong-DEUX" qui m'intéresse ici.

Toute personne fréquentant les médias sociaux a ainsi appris dans les heures suivant la mort du dirigeant nord-coréen qu'une présentatrice de LCN l'avait nommé Kim-Jong-DEUX plutôt que Kim-Jong-Il (lire "il").

La nouvelle - l'erreur de la présentatrice, tout autant que le décès du leader)  a fait le tour du globe, comme en témoigne cette vidéo.

Je choisis de mon côté de taire le nom de la présentatrice. Ignorait-elle qui est Kim-Jong-il? S'agit-il d'une bête erreur de lecture, d'un manque de connaissance? Est-elle à blâmer ou bien est-ce la faute à son rédacteur, qui a rédigé "Il" plutôt que "il"? Voyez comme Il et II se ressemblent...

Pour avoir commis cette "bête" erreur et avoir possiblement terni l'image de TVA, propriétaire de LCN, il reste que la présentatrice a été rétrogradée au poste de rédactrice.

Qu'est-ce que j'en pense?

Pour avoir travaillé un bon moment dans le milieu des nouvelles et plus spécifiquement en rédaction, je crois que trop souvent ces erreurs font l'objet d'une chasse aux sorcières. Qui est le responsable? Il faut absolument chercher un coupable, quelqu'un à qui faire porter le blâme. Je crois de mon côté que les nouvelles, même si elles proviennent d'une "usine-à-saucisses-à-information" comme LCN, RDI, France 24, CNN ou autres le sont, ont passé entre les mains de maintes personnes. Pensons oui, aux rédacteurs, qui sont les premiers à rédiger les textes. Aux chefs de pupitre, leurs supérieurs. Aux assistants-réalisateurs, aux réalisateurs, et parfois même aux secrétaires de rédaction. Évidemment, aux lecteurs de nouvelles.

Parfois (souvent?) parce que le rythme est trop effrené, la chaîne de qualité n'est toutefois pas complète et un texte va en ondes sans avoir subi tous les contrôles nécessaires. Il arrive que des erreurs se glissent.
Oui oui, tout comme vous faites parfois des bourdes, petites ou grandes, au boulot. Sauf que tout oubli ou erreur est noté (et enregistré!) par des auditeurs. C'est le cas lorsqu'une animatrice lit mal un texte (erreur de sa part ou du rédacteur? Qui sait? Je m'en fous, et vous?)

N'oublions pas que les travailleurs de l'information sont des êtres humains comme vous et moi et qu'il leur arrive (oui oui!!!) de commettre des erreurs. Et que si prononcer "Kim Jong-Deux" est une bourde, ce n'est toutefois pas l'annonce du décès d'une personne toujours vivante, comme cela s'est déjà vu...!

Évitons donc de traîner sur la place publique cette jeune femme, qui doit déjà elle-même vivre avec son erreur. C'est probablement là son plus grand châtiment (je me sens comme un prêtre, voilà les grands mots! Vous serez tous châtiés!!!! (je délire)(devais-je le préciser??))

Et plutôt que de chercher le coupable, cherchons plutôt à corriger les processus : s'assurer que la nouvelle est bien rédigée, qu'il est clair pour l'animatrice qu'il s'agit bien de 'il' et non de 'II' (deux). Après cela, on pourra se demander si les connaissances de tous sont à jour.

Cessons de chercher les coupables. Évitons plutôt de reproduire de telles erreurs.

dimanche 11 décembre 2011

Peut-être pas une une fashionista... Mais bientôt titulaire d'une maîtrise

L'interminable maîtrise sera bientôt chose du passé.

Puisque rien n'est interminable (si si, je vous le dis...pour le meilleur ou pour le pire, ça dépend toutefois), c'est aujourd'hui que j'ai mis un point final à mon mémoire de recherche.

Pour l'instant, je ne saurais pas dire si je suis heureuse, soulagée ou inquiète du résultat (mon mémoire doit d'abord être corrigé par un jury de trois personnes). Je pense que je ne réalise juste pas. Parce que cet aboutissement représente beaucoup pour moi. Beaucoup de temps investi, d'énergie, d'argent (oui oui!), d'inquiétudes, de stress, parfois de plaisir, de frustrations, souvent (très très souvent). Mais j'ai terminé. Bon, pas tout à fait. C'est pas fini tant que ce n'est pas déposé, non?

Pour l'instant, le précieux document est entre les mains de Mme La Snob, ma grande amie, qui fera une beauté au document. Elle est comme ça elle, tellement snob qu'elle a réussi à maîtriser Word. C'est un art. Vraiment.

D'ici Noël, j'irai remettre trois copies et quelques formulaires à la faculté de Com de l'UQÀM.
C'est mon cadeau de Noël à moi de moi.

Pour 2012, je m'offrirai un peu de quiétude, du temps avec mes proches, de l'investissement dans ma carrière. Du temps pour moi, pour prendre soin de moi.

Et pour faire des choses triviales comme... du ménage (l'Homme sera heureux. L'Homme qui, d'ailleurs, fut un de mes grands supporters en m'appuyant. Depuis quelques mois, il m'avait déchargé d'une majorité des corvées désagréables du weekend. C'est presque avec plaisir que je reprendrai le collier. Salle de bain, j'arrive!!!!).

En cette fin de maîtrise, j'aimerais remercier toutes les personnes qui m'ont appuyé, mes amis notamment (et l'Homme, évidemment), ainsi que mes collègues et la famille.

Et de cette maîtrise, que restera-t-il? Un apprentissage certain pour la patience. Une autre façon de réfléchir, plus rationnelle. Une meilleure compréhension de la théorie et des concepts en communication (et plus largement en recherche). Et la fierté. La fierté d'avoir passé à travers cela. Après les cours parfois si exigeants. Le travail de recherche qui parait impossible à mener à bien. Les sacrifices, tant personnels que professionnels.

Il y a une fin à tout. Et bientôt, vous pourrez m'appeler Maître. Juste une fois, ok? Pour le plaisir :)



Petit

mardi 22 novembre 2011

Je serai là

C’est un compagnon précieux. Il m’a suivie depuis Québec jusqu’à Montréal. J’ai pleuré sur lui toutes mes peines d’amour. On a fêté ensemble l’obtention de mon DES, puis de mon DEC, ensuite de mon BAC et on soulignera prochainement ensemble, je l’espère, la fin de ma maîtrise. On a vécu quantité de déménagements et la joie de trouver le premier vrai emploi.

C’est, à ma connaissance, l’unique survivant de sa lignée. Sa mère, sa tante, ses frères et sœurs (ils sont nombreux) ont vu leur espérance de vie réduite. Lui, contre toute attente, a filé vers l’âge-d’or, soutenu par des bons soins et une diète appropriée. Avouons que dans ses jeunes années, il a mangé quantité de junk food. Depuis quelques années, il a toutefois droit à des plats de qualité. Conscientisation populaire aux bienfaits d’une saine alimentation.

Sa soif insatiable nous a inquiétés. Depuis notre retour de voyage (Chine, Hong Kong, Tokyo, vous ai-je dit?), inutile de le chercher : il est entrain de boire de l’eau. Il n’a pas maigri. Il a encore de l’appétit. Son regard est bien clair et il aime toujours chasser les ombres au matin. Mais cette soif incontrôlable… Je devais savoir.

Examen physique général hier et analyse sanguine. Le résultat est tombé : insuffisance rénale. Une maladie de « vieux ». Ses reins ne filtrent plus toutes les toxines, qui se retrouvent dans son sang. Il boit plus, pour filtrer plus, je crois.

Dire que je suis surprise par le résultat serait mentir. J’avais lu. Je connaissais les possibilités. Je craignais le diabète. Ce diagnostic me confirme que mon fidèle compagnon (avec lequel j’ai parfois entretenu une relation amour-haine, quand il venait hurler sa faim à ma porte au petit matin, qu’il mettait de la poussière partout et, plus récemment, parce que l’Homme y est très allergique) n’est pas éternel. Tout doucement, son corps vieillit et ses facultés vont fléchir.

Savoir que notre animal est malade implique une réflexion et des choix. Ma 1ere préoccupation : sa qualité de vie. Peut-on le soigner de façon à ce qu’il vive bien?
Souffre-t-il? Quel est le pronostic?

Mon Fripon serait encore « en forme ». Les signes de l’insuffisance rénale, bien qu’ils indiquent que ses reins sont endommagés, en sont à leurs débuts. Nous allons commencer par lui offrir une diète appropriée et voir si ses résultats sanguins s’améliorent. C’est fort possible.

La deuxième préoccupation est bien entendu les coûts. Il n’y a pas de carte d’assurance-maladie pour les chats, alors on débourse. Dans le cas de Fripon, il faudra faire quelques bilans sanguins dans les moins à venir. On ne parle pas pour l’instant de médication, simplement d’une diète adaptée, qui n’est pas plus dispendieuse que la précédente. Tous ces examens à venir représentent quand même une certaine somme d’argent. Que faire? Ce n’est pas un bien immobilier, ça ne prendra pas de valeur. Ce n’est pas un être humain non plus…

Alors certains pourront choisir d’endormir l’animal. C’est un choix. Et d’autres, comme moi, choisiront d’être là pour leur compagnon. Parce qu’ils ne peuvent pas s’imaginer sans lui. Parce qu’il a rythmé leur quotidien. Parce qu’ils croient qu’il a encore de bons moments devant lui. Parce qu’on lui doit bien cela. Même si c’est un animal. Un chat. Parce que la vie est forte. Et qu’on ne baisse pas les bras au premier obstacle.

Je serai là mon Fri.


lundi 21 novembre 2011

Maslow, mes voisins et moi

Quand j’étais jeune (oui, j’ai maintenant le droit d’utiliser cette expression!), nous avions des cours de FPS. Pour les jeunes ou les trop vieux : Formation personnelle et sociale (c’est bien ça, les semi-jeunes?) J’ignore si ça m’a formé de quelque manière que ce soit, mais il m’est revenu en tête ce weekend une chose : la pyramide de Maslow.

Ahhhhhhh, qui n’a pas eu d’examen avec ladite pyramide? Celle-ci montre une classification hiérarchique des besoins des êtres humains.  Je sais qu’elle a été remise en question depuis le temps, entre autres parce qu’elle n’est pas représentative de la réalité de TOUS les humains, mais j’avoue qu’elle sert assez bien ma cause présentement.
La pyramide se décline donc ainsi:

Source de l’image : http://semioscope.free.fr/IMG/gif/pyramide_maslow.gif

Les besoins physiologiques sont liés à la survie de l’individu : manger, dormir, boire, respirer, etc. Les besoins de sécurité consistent à se protéger contre les différents dangers potentiels. La sécurité est relative au corps, à la santé, la propriété, etc. Bon, vous voyez le principe maintenant? Sinon, je vous laisse fouiller le web à la recherche de définitions. Wikipedia vous sera très utile.

Depuis quelques mois, il se trouve que ma pyramide de Maslow est ébranlée dans ses bases par deux êtres peu scrupuleux que nous appellerons respectueusement « les voisins d’en bas ». Ces voisins sont des colocs. Bien. Ils travaillent la nuit. Pour l’avoir déjà fait : respect. Ils écoutent de la musique assez fort, ainsi que la TV. Soit, je peux vivre avec. Ils ne sont pas les premiers ou les derniers. Ils ont un bébé hurlant. C'est la vie. Et un chien qui hurle autant. Coudonc, ça va donc ben mal!

Toutefois, vivre en société implique aussi de respecter son voisin (ou son prochain, c’est selon!). C’est pour cette raison que j’enfile mes talons uniquement avant de partir : pour ne pas déranger inutilement mes voisins. Pour cela aussi que je refrène mes élans de karaoké-maison : parce que les murs sont en carton. Des fois je fais du bruit. Ou beaucoup de lavage. C’est la vie.

Qu’on me réveille à toutes les nuits en jouant du marteau, en claquant des portes et en criant des « TABARNAK! » gros comme le bras, alors là, j’accroche.

Parce qu’on ne me respecte pas. Je sais qu’ils vivent selon un horaire différent. Mais je ne crois pas avoir à en subir les contrecoups dans mon quotidien : c’est moi qui manque de sommeil, moi qui suis de compagnie moins agréable, moi qui m’endors à la journée longue, parce que j’ai été réveillée une, deux ou trois fois dans la nuit. Moi dont le besoin physiologique de faire dodo n'est pas respecté. Moi qui ne me sens plus bien chez moi.

Le pire, c’est qu’ils sont tout simplement inconscients, je crois, de l’impact de leurs gestes. Je leur ai expliqué les murs de carton, la musique a baissé le jour. Mais pas la nuit.

Est-ce que je peux DORMIR en paix (calice)?

...comme ça Maslow pourra retourner végéter doucement dans ses vieux cartons.