Je l’attends avec impatience. Je surveille son retour, aussi annonciateur du printemps que celui d’un vol d’oiseau arrivant du sud. Mais il ne revient pas d’une contrée lointaine, que non. Il sort tout droit d’un entrepôt, où il a passé l’hiver bien au chaud.
Je l’attends avec toute l’impatience de celle qui n’aurait pas vu l’objet de sa convoitise depuis trop longtemps. Bixi, nos rencontres sont toujours trop brèves…et il y a trop longtemps que nous nous sommes vus. Tu me manques.
Il y a deux semaines, j’ai poussé un cri de joie, voyant ta “base” au coin d’une rue. Serais-tu donc déjà parmi nous? Ignorerais-je ton retour? Depuis, je scrute. Chaque coin de rue y est passé. Et si les stations se sont multipliées ces derniers jours, encore nulle trace de l’objet de ma convoise: les vélos en libre service.
Mais pourquoi t’aimer autant? Parce que ta venue me libèrera du supplice quotidien “metro-boulot-dodo”. Je ne serai plus un animal qui va à l’abattoir (mais oui, il s’agit ici d’une métaphore!), cordée avec mes pairs comme des animaux à bord des bleus wagons de trains, où odeurs fétides et moite transpiration des usagers s’entremêlent matin et soir. Partout, j'irai à Bixi.
Bixi, viens me délivrer.
Pour de l'information sur les Bixi : http://www.bixi.com/accueil
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Photo : http://www.cbc.ca/news/story/2009/05/12/montreal-bixi.html
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