lundi 21 novembre 2011

Maslow, mes voisins et moi

Quand j’étais jeune (oui, j’ai maintenant le droit d’utiliser cette expression!), nous avions des cours de FPS. Pour les jeunes ou les trop vieux : Formation personnelle et sociale (c’est bien ça, les semi-jeunes?) J’ignore si ça m’a formé de quelque manière que ce soit, mais il m’est revenu en tête ce weekend une chose : la pyramide de Maslow.

Ahhhhhhh, qui n’a pas eu d’examen avec ladite pyramide? Celle-ci montre une classification hiérarchique des besoins des êtres humains.  Je sais qu’elle a été remise en question depuis le temps, entre autres parce qu’elle n’est pas représentative de la réalité de TOUS les humains, mais j’avoue qu’elle sert assez bien ma cause présentement.
La pyramide se décline donc ainsi:

Source de l’image : http://semioscope.free.fr/IMG/gif/pyramide_maslow.gif

Les besoins physiologiques sont liés à la survie de l’individu : manger, dormir, boire, respirer, etc. Les besoins de sécurité consistent à se protéger contre les différents dangers potentiels. La sécurité est relative au corps, à la santé, la propriété, etc. Bon, vous voyez le principe maintenant? Sinon, je vous laisse fouiller le web à la recherche de définitions. Wikipedia vous sera très utile.

Depuis quelques mois, il se trouve que ma pyramide de Maslow est ébranlée dans ses bases par deux êtres peu scrupuleux que nous appellerons respectueusement « les voisins d’en bas ». Ces voisins sont des colocs. Bien. Ils travaillent la nuit. Pour l’avoir déjà fait : respect. Ils écoutent de la musique assez fort, ainsi que la TV. Soit, je peux vivre avec. Ils ne sont pas les premiers ou les derniers. Ils ont un bébé hurlant. C'est la vie. Et un chien qui hurle autant. Coudonc, ça va donc ben mal!

Toutefois, vivre en société implique aussi de respecter son voisin (ou son prochain, c’est selon!). C’est pour cette raison que j’enfile mes talons uniquement avant de partir : pour ne pas déranger inutilement mes voisins. Pour cela aussi que je refrène mes élans de karaoké-maison : parce que les murs sont en carton. Des fois je fais du bruit. Ou beaucoup de lavage. C’est la vie.

Qu’on me réveille à toutes les nuits en jouant du marteau, en claquant des portes et en criant des « TABARNAK! » gros comme le bras, alors là, j’accroche.

Parce qu’on ne me respecte pas. Je sais qu’ils vivent selon un horaire différent. Mais je ne crois pas avoir à en subir les contrecoups dans mon quotidien : c’est moi qui manque de sommeil, moi qui suis de compagnie moins agréable, moi qui m’endors à la journée longue, parce que j’ai été réveillée une, deux ou trois fois dans la nuit. Moi dont le besoin physiologique de faire dodo n'est pas respecté. Moi qui ne me sens plus bien chez moi.

Le pire, c’est qu’ils sont tout simplement inconscients, je crois, de l’impact de leurs gestes. Je leur ai expliqué les murs de carton, la musique a baissé le jour. Mais pas la nuit.

Est-ce que je peux DORMIR en paix (calice)?

...comme ça Maslow pourra retourner végéter doucement dans ses vieux cartons.

1 commentaire:

  1. J'ai réglé le problème en m'achetant des bouchons. Ma voisine était incontrôlable la nuit...

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