lundi 26 septembre 2011

Comme un cadeau d'anniversaire - genre.

Je profite de mon heure de dîner au boulot pour rédiger quelques mots.
Malgré le soleil.
Malgré cet été qui ne veut plus finir et vole du temps à l’automne.

J’ai voulu rédiger un « message cadeau d’anniversaire » pour ma grande amie (Mme jesuissnob.com en personne), qui fête aujourd’hui son XXe anniversaire. Oui, je tairai le chiffre. Non, elle n’est pas vieille. C’est plutôt moi qui le suis. Elle, c’est une jeune poulette.

Donc, à quoi ça ressemble, un « message cadeau d’anniversaire » ? Ça ressemble à beaucoup de souvenirs communs et à des mots qu’on couche sur papier (ou dans un fichier word, eh!) en pensant à une personne qui est dans notre vie depuis plus de 17 ans maintenant.

Ouch, 17 ans!!! Mme Snob et moi nous sommes rencontrées à l’aube de notre secondaire, entre une flûte traversière (elle) et un trombone (moi). Une relation rythmée par l’adolescence, ses sautes d’humeur, sa quête d’identité, ses passions, ses rejets. Ses coupes de cheveux étranges. Une relation parfois houleuse – c’est que Mme Snob a toujours eu le verbe bien aiguisé alors que je suis plus…tempérée.

J’ai souvent rendu hommage à l’intelligence de Mme Snob, cette même intelligence qui lui a parfois (souvent?) valu d’être considérée comme différente. Hors, aujourd’hui, tout le monde voudrait avoir les connaissances, l’acuité intellectuelle que Mme Snob cultive depuis son tout jeune âge.

Mais je vais aller au-delà de l’éloge de ses neurones. Parce que si elle est dans ma vie 17 ans après notre rencontre, c’est parce que c’est une amie extraordinaire. C’est celle que j’ai appelée quand j’ai vécu ma première rupture amoureuse. Et 15 ans plus tard, c’est encore vers elle que je me suis tournée il y a 2 ans, après avoir eu le cœur brisé. Je ne voulais personne d’autre.

C’est que Mme Snob, malgré son nom, est profondément humaine. L’un n’exclut pas l’autre. Son cœur est immense et si elle parle beaucoup au quotidien, elle sait tendre l’oreille quand ses amis sont brisés. Elle a ce don qui permet de recoller les morceaux ensembles, qui fait qu’on a envie de continuer à avancer, même si la vie est parfois une salope.

Mme Snob est là, tout simplement. Et ça donne envie d’être là pour elle.

En 17 ans, notre amitié est devenue plus mature, nos sujets de conversation, pas toujours. La vie nous fait vivre dans deux villes différentes, à 300 km de distance et pourtant, on trouve quand même le moyen d’être proches.

Chaque jour qui passe sans avoir de ses nouvelles est toutefois un jour un peu vide. Mais je suis chanceuse : ils sont rares.  

Joyeux anniversaire mon amie! Tu me manques.

mercredi 21 septembre 2011

Entre le noir et le blanc, il y a l'autocensure

C'est un sujet que j'ai fréquemment lu sur des blogues personnels.
Et je dois avouer aussi en faire. Je parle d'AUTOCENSURE.

Il m'arrive souvent d'avoir envie de venir pester ici.
Parfois je le fais (pensons à THE FIDO CASE ), mais plus souvent qu'autrement je garde pour moi
ce qui me gonfle le coeur de bonheur, ou encore de rage.
Parce que la toile ne sait pas garder de secret. Et parce que mon anonymat est ici somme toute très relatif, puisque je publie la plupart de mes messages sur mon compte Facebook et Twitter, où je suis clairement identifiée.
De toute façon, aujourd'hui, on peut toujours (ou presque!) retracer la personne ou l'ordinateur d'où provient le message. Pas que j'aie vraiment des choses à cacher: dans la "vraie vie", celle où l'on me connaît en chair et en os, je suis plutôt un livre ouvert.

Mais il y a des choses que l'on ne peut dire ici sans se compromettre, semble-t-il.
Parler du boulot.
Des collègues.
Des amis.
De la famille.
Des amours.
Des joies et des peines.

Qu'est-ce que je peux dire, au fond, sans me faire questionner de long en large?
Bloguer, c'est aussi cela: s'exposer au regard des autres, révéler ses pensées et parfois, se montrer vulnérable. Mais pas trop.

Ce que l'on dit ici peut nous suivre longtemps.

Ça fait réfléchir...

mardi 20 septembre 2011

Sachez-le

J'en ai VRAIMENT marre de travailler sur ma maîtrise.
Les weekends. Le soir. C'est jamais assez. Jamais.

dimanche 11 septembre 2011

Mon 9-11

J'ai rarement parlé de ce que je faisais le 11 septembre 2001, parce que cela ne me semblait pas significatif.
J'ai entendu des tas d'histoires de gens ayant été foudroyés par la nouvelle. J'ai écouté. Fascinée. Troublée.

En vieillissant (haha!) on réalise toutefois que chaque petit moment est significatif.
Et si je ne connaissais rien du World Trade Center ou du terrorisme en septembre 2001, on peut dire que les attaques d'Al Qaida sur New York auront aussi, à leur façon, changé ma vie, comme celle du monde entier.

Alors, que faisais-je, ce matin-là?
En 2001, j'avais 18 ans. J'étais jeune, naive, je n'avais rien vu du monde encore. Je n'avais jamais été à New York. Mon monde se résumait à ce que je connaissais et à ce que je lisais sur l'extérieur.

Le matin des attentats, j'avais cours au CÉGEP, à 10h. Je me rappelle m'être levée et, exceptionnellement, ne pas avoir ouvert la télé ou la radio ce matin-là. Dans le bus, des amis étaient présents: les attentats étaient le "talk of the town". "Le World Trade Center a été attaqué". J'ignorais ce qu'était cet édifice, sa symbolique, la quantité de travailleurs qui pouvaient s'y trouver. J'ai rapidement appris, toutefois.

À l'école, nous nous sommes rués sur les téléviseurs, qui avaient été allumés partout. Les cours n'avaient plus d'importance. Ces attaques, l'Amérique visée, c'était irréel, surréel. Et ces édifices qui s'effondraient.
Dans notre jeunesse, notre candeur, nous avons été ébranlés.

Les attentats ont prouvé que notre puissant voisin n'était pas inattaquable. Et le monde dans lequel nous avions grandit, insouciant, n'était plus.

18 ans, c'est l'âge où l'on devient adulte. C'est le moment où j'ai décidé de me tourner vers le journalisme, plutôt que les arts. C'est là que je me suis tournée vers l'actualité nationale, internationale, réalisant qu'il y avait plus que mon nombril : une planète entière vibrait, rythmée par l'amour et par la haine. Et il me fallait la connaître.

Depuis j'ai visité New York. Un nombre incalculable de fois, me semble-t-il. J'aime cette ville, ses habitants, son énergie. Et je tente, à chaque année, de découvrir un peu plus notre planète.  Voyager m'enrichit. Ouvrir nos horizons à d'autre cultures efface la peur que l'on peut ressentir face à l'inconnu.

J'embrasse l'inconnu, je ne le crains plus.

dimanche 4 septembre 2011

Que des histoires...et des propos abstraits

Et si je vous écrivais une fiction?
Et si je cessais de baser mes écrits sur la réalité et vous offrais quelque chose de complètement déjanté?
J'ai parfois envie de vous conter des histoires...(mais je ne crois pas donner dans la littérature extrême, pardonnez-moi)(d'ailleurs la littérature extrême existe-t-elle?)
Trop de questions.
Ce doit être ce qui se produit quand on passe trop de temps dans sa tête et ses bouquins.
Que notre iris demeure complètement contracté, parce qu'il a trop longtemps  été  exposé à la lumière de l'ordinateur, que nos yeux se font plus paresseux, notre cerveau aussi. (et que l'on rêve de se procurer de nouvelles lunettes avec monture effet croco-hipster).

Pourtant, la créativité est là, tapie quelque part, et on ne peut en faire longtemps abstraction.
Elle est là qui guette, bouge telle un félin qui sent sa proie, se rapproche de vous.
Elle vous murmure à l'oreille que vous ne pourrez pas l'ignorer très longtemps.
Parce qu'elle est vous et que vous êtes elle.
Et peu importe, que vous fassiez abstraction d'elle, elle reviendra.
Elle est la plus forte. Et elle le sait.
Vous pouvez toujours la repousser, elle finira nécessairement par revenir, plus forte.
Alors on a le choix de passer sa vie à fuir quelque chose qui est profondément ancré en nous, ou alors de l'embrasser. De saisir cette abstraction à plein corps, de la faire sienne.
On encore on peut lui faire une petite place. Mais s'en contentera-t-elle?

S'en contentera-t-elle seulement?

jeudi 1 septembre 2011

La Grande braderie de mode québécoise s'amène à Québec! (et reste aussi à Mtl)

Entre la rédaction d'un texte pour le boulot et un morceau de mémoire, j'ai pris une petite pause afin de vérifier quelque chose qui me chicotait depuis un moment : quand aurait donc lieu la Grande braderie de mode québécoise, mon classique automnal. Rassurez-vous mesdames (et messieurs!), elle se déroulera du 20 au 23 octobre prochains, au Marché Bonsecours.

Mais. MAIS!!! Amis de Québec, sachez-le : La Grande braderie vient à vous pour la première fois cette année! Du 28 au 30 octobre, vous pourrez aussi laisser la "fashionista" (je hais ce mot) qui sommeille en vous libre de flâner (et de faire exploser son budget) parmi les griffes québécoises. À ne pas manquer.

Voici le lien pour avoir plus d'infos:

http://www.braderiedemodequebecoise.com/quebec/localisation.htm

Et une liste exhaustive des participants (à ce jour). ENJOY!


Mode féminine
Aime Com Moi
Anne de Shalla
Annie 50
Atelier b.
Barilà
Le Blanc Mouton
Bodybag by Jude Clothing
Ça va de soi
Cherry Bobin
Cokluch
Créations Encore
Création Ysol
Dept
Design Will Be
Dinh Bà Design
Dita & Bella
Émilie Desmeules
Ève Gravel
Envers par Yves Jean Lacasse
Ex'citation
Extenso 14 + (tailles fortes)
Fluide
Frëtt Design
Gaudette Design
Georges Lévesque
Ginger
Grob
Iris
Judy Design
Julie Bou Collection
Karen Lavertu
KarKass
Kärv
Kollontaï
Lab Créatif


Lady Dutch
Lelièvre
Leonardo Bennotti
Luc Fontaine
Mackage
Maillagogo
Marie Saint-Pierre
Melow Design
Mélissa Nepton
Message Factory
Mojito
Muse par Christian Chenail
Musky éco-designer
!NU.I Fashion
Oöm Ethikwear
Respecterre
Rud
Rudsak
Ruelle
Saatchi
Schwiing
Second Clothing
Serum Collection
Slak
Soïa & Kyo
Stacey Zhang
Super Trash
Tavan & Mitto
2 Roses
Véronique D’Aragon
Véronique Miljkovitch
Vilaine Demoiselle
Voyou
White Label
Winnie Fashion
Xpression Mode

Bijoux Manteaux
Bijoux Caroline Néron
Bijoux Cré-art
Bijoux Rosebud
Boa
Création Osmose
Èk San Créations
Estrella Bijoux
Èva Monde
Fixation
Les Perles Rares
Lily Rose
Manifest Design
Micalla
Patricia David
Stella Bijoux
Sylvie Germain
Toca Design
Dino Gaspari
Fourrures Luna
Harricana
Mackage
Rud
Rudsak
Soïa & Kyo


Mode masculine
Atelier b.
Colt
Design Will Be
Envers par Yves Jean Lacasse
Ex'citation
Ivano Homme
JC Rags
Kärv
Mackage
Musky éco-designer
Oöm Ethikwear
Report collection
Respecterre
Rud
Rudsak
Second Clothing

Mode enfantine
Ex'citation
Lilidom
Xpression Mode

Accessoires – chapeaux - sacs à main
Cokluch
Concubine (sacs à main)
Furlux
Geneviève Dostaler (chapeaux)
Ophélie Hats (chapeaux)
Matteo Mio (sacs à main)
Musky éco-designer
Nicole & Co
Noujica
Rachel F.
Samsara (ceintures, sacs)

Lingerie – détente - maillots de bains
Arianne Lingerie (femmes)
Des Hauts et des Bas
Mondor
Pedro Sport (hommes et femmes)
Turco Design