lundi 25 avril 2011

Mon terrain (n’) est (PAS!!!) une litière, ok?


Pour quelques résidents de mon quartier – et de ma rue  - ramasser les besoins de Fido semble relever du domaine de l’impossible. Pourtant, il s’agit d’une responsabilité (on parle ici de civisme élémentaire) et même d’une obligation au sens de la loi dans notre ville. 

« Le gardien d'un chien doit toujours ramasser les excréments à l'aide d'un sac ou d'un récipient et en disposer proprement. » 1.


Vivant au rez-de-chaussée, sur un coin de rue, c’est à l’Homme et moi que revient souvent la tâche de ramasser les besoins des « autres-Fido ». À chaque semaine, on retrouve plusieurs excréments sur notre terrain. Certains ont plus de classe : je pense ici à celui ou celle qui prend la peine de ramasser dans un sac transparent les besoins de son chien avant de les « domper » élégamment sur le côté de la maison. Merci monsieur ou madame, vraiment. C’est peut-être plus « propre » lorsque l’Homme et moi ramassons la MARDE de votre chien, mais ce n’est quand même pas à nous de la ramasser.

Et je me sens d’autant plus concernée parce que j’ai un chien. Parce que partout où l’on va, on traine ces merveilleux petits sacs. Et on ramasse. Même si c’est parfois dégeulasse (je vous passe les détails). Parce qu’on a fait le choix d’avoir un animal et qu’on n’a pas à faire subir de désagréments aux autres.

Ça me fascine toujours de voir à quel point les gens peuvent être irresponsables…
Heureusement, la grande majorité des propriétaires urbains de toutous n’est pas comme cela. Mais ce sont souvent les éléments négatifs qui s’illustrent et dont on parle. Comme c’est le cas dans ce billet.

Je vous ai parlé des chiens, mais il y a aussi le problème des chats errants (et pas si errants que cela…), qui est bien connu à Montréal. Et si ma cour plaît aux Fido de ce monde, elle plaît également à tous les minous…

Je ne sais pas pour vous, mais notre terrain est en quelque sorte la litière du quartier!

- Et je n'en tire aucune fierté...je trouve plutôt cela désolant.




dimanche 24 avril 2011

Entre le mémoire et les voyages, mon coeur (ne) balance (...pas!)

Weekend de Pâques

Enfin un moment pour s'arrêter, prendre le temps de regarder l'Homme dans les yeux..et vivre le quotidien en ayant pour une fois le temps de dire "ouf".
C'est que l'Homme et moi avons décidé cette fois de ne pas louer de voiture pour aller voir la famille en région. Nous avons décidé d'assumer notre besoin de "pantouflardise" à la veille d'un prochain weekend qui nous mènera un peu plus loin que le quartier Dix-30 (sans rancune envers ceux pour qui c'est le summum du weekend!).

Parce que nous sommes restés à la maison, je me suis fait la promesse de travailler au moins un peu sur mon mémoire ($#%%#$?%$&$& mémoire). L'ennui, c'est que tout est plus intéressant que le @#%@#$% memoire. Parce que je suis dans une zone creuse. Parce que j'ai l'impression de m'enfoncer un peu plus à chaque ligne, plutôt que d'en sortir. Je n'en vois pas la fin et c'est difficile. Je devrais, en ce dimanche-soir-tard-de-Pâques, être entrain de travailler sur le mémoire. Or, je vous écris ce billet. Hep.

Et en même temps que je rédige, j'effectue des recherches sur le web afin de me trouver un billet d'avion décent pour aller rendre visite à une amie très chère à moi, que je n'ai pas vue depuis trop longtemps. Ai-je besoin de vous dire que ce projet (trouverons-nous des billets au prix que nous pouvons payer...ou pas?) est beaucoup plus stimulant que la perspective de travailler sur le mémoire, en ce dimanche-soir-tard-de-Pâques?

Mais en même temps, je dois garder en tête que finir le 34%#%#$%?#% mémoire me permettra de gagner plus de $$$, d'avancer dans ma carrière...et de voyager plus.

Courage. Et Joyeuses Pâques!

mercredi 20 avril 2011

Parce qu'elle est snob...et qu'on aime ça!


...et parce qu'on l'est un peu nous aussi? ;)

Ce deuxième billet du jour, c'est pour vous faire découvrir, cher lectorat, le blogue (et la page Facebook) d'une amie dont j'apprécie beaucoup les textes. Elle y parle de bouffe, de vin, elle est critique, un brin snob et s'assume parfaitement. On adorrrrre! En en plus, elle nous fait découvrir de nouveaux restos / chefs / produits



Si les sites et blogues sur la cuisine pullulent, mon amie a fait le pari de visiter des restos d'ici (beaucoup) et d'ailleurs (un peu), à la recherche de ce qui se fait de meilleur, notamment en matière de cuisine moléculaire, mais aussi de tout ce qui se cuisine de bon dans notre province, et il y en a beaucoup!

Photos à l'appui, elle partage sa passion avec ceux qui veulent bien la suivre dans son exploration culinaire.

Dernièrement, je lui faisais la réflexion que pour aller chercher un lectorat plus large, elle devrait écrire en anglais (ce qu'elle sait très bien faire). Mais elle me confiait du même souffle avoir tenu à partager ses expériences gustatives dans la langue de Molière, convaincue qu'il y a aussi beaucoup de Foodies au Québec, qui ne demandent pas mieux que de découvrir de nouveaux "spots". C'est tout à son honneur.

M'enfin, ce blogue et cette page FB sont pour moi de petits espaces de découvertes, où l'on assume nos opinions, les partage...Et où l'on est parfois, oui, snobs.

À découvrir!

Source de la photo: http://www.jesuissnob.com/






Service à la clientèle : The Fido Case


J’avoue avoir une assez bonne capacité à m’insurger…Sans toutefois être reconnue pour mes hauts cris. Je ne suis pas celle qui devient bourgogne quand elle se fâche, ni celle qui insulte les gens ayant à mes yeux une position controversée.

Je suis plutôt celle chez qui gronde, assez rarement dois-je dire, une colère sourde et froide. Et c’est généralement le manque de respect et d’écoute qui me mettent dans un tel état.

Petite introduction sur mon caractère, parce que je souhaite vous parler de Justin qui a réussi, la semaine dernière, à me mettre en colère. Si je suis à la recherche de mon député depuis le début de la campagne électorale (JUSTINNNNN Trudeau OÙ ES-TU??? Caché dans Parc-Ex???), c’est sur un autre Justin que je suis tombée. Nous l’appellerons « Justin-de-chez-Fido ». 

Justin-de-chez-Fido m’a donc passé un coup de fil. Pour me demander si j’étais satisfaite du service reçu de Fido, qui est vous l'aurez deviné mon fournisseur cellulaire. Cela ne prendrait que quelques instants. J’étais au travail, mais ayant œuvré dans le domaine du service à la clientèle et travaillant en communications, je lui ai dit que je prendrais quelques minutes pour répondre à ses questions (qu’ai-je bien pu penser. Ai-je vraiment cru à ce moment que je révolutionnerais le monde du service à la clientèle? J’ai certainement voulu faire une bonne œuvre. Pffft).

Évidemment, l’appel de « courtoisie » s’est rapidement transformé en tentative intense et agressive de me vendre un nouveau forfait et un appareil. Je n’ai pas aimé que le vendeur ne se soit pas identifié comme tel en début d’appel. Je n’ai pas aimé non plus que le vendeur tente de me vendre n’importe quoi, sans me demander mes besoins. C’est la base.

Mais ce qui m’a fait sortir de mes gonds, c’est la fameuse question « Pourquoi ne voulez-vous pas de contrat ?».  D’après toi? On se sort d’un contrat pour s’attacher à une autre entreprise? Je déteste être prise dans un contrat. Ai-je besoin de l’expliquer à un vendeur de Fido, agressif de surcroit? Le vendeur m’a demandé plusieurs fois pourquoi je ne voulais pas de contrat, quel était mon problème avec les contrats.

Wow! Est-ce que les vendeurs de Fido sont des psychologues? Avoir su, je les aurais appelés un peu plus souvent, après les dures journées de travail. « Quel est votre problème avec les contrats, je ne comprends vraiment pas pourquoi vous ne voulez pas en avoir! ». Ça m’a fait sortir de mes gonds.

J’ai « gentiment » (keuf keuf) expliqué au vendeur que je n’avais pas à répondre à sa question, que j’avais déjà passé amplement de temps avec lui, que je n’appréciais pas son ton et que, fuck, c’était moi la cliente, la consommatrice, moi qui paie. Alors c’est moi qui décide.

Certains me trouveront peut-être intense, mais je crois qu’un vendeur qui nous contacte (et un vendeur tout court) ne devrait jamais adopter une approche agressive comme celle que j’ai vécue la semaine dernière. La relation entreprise-client est, justement, une relation et chacun se doit de l’entretenir, surtout celui qui l'initie. Fido a peut-être plein de clients, mais de mon côté, j'ai plusieurs choix de fournisseurs (tous plus escrocs les uns que les autres, faut-il le préciser!!)

Parce que cet appel – et surtout le ton du vendeur-psychothérapeute-qui-ne-s’était-pas-identifié-comme-tel – m’a un peu-beaucoup perturbée (très très rare que j’élève la voix et que je raccroche pratiquement au nez d’une personne), j’ai décidé de faire une plainte chez Fido. Chose qui fut faite. si ça peut seulement insuffler un peu de savoir-vivre à Justin-de-chez-Fido (ou l'inciter à changer de carrière en allant terminer son Doc en psycho), ce sera déjà ça.

Je dois aussi dire qu’après cet appel j’étais bien décidée à changer de fournisseur de services cellulaires...

…Mais le service des relations clients de Fido (rétention) m’a depuis rappelée…et clairement, c’est à cet endroit que se trouve leurs meilleurs éléments humains. Et l’excellent forfait proposé pourrait bien me faire changer d’idée…

Ahhhh, pas capable de rester fâchée devant la possibilité d'avoir un iPhone à prix décent. Hum. Sans commentaires.

dimanche 17 avril 2011

Un défi de complété: NEXT!!!


Ce matin, j’ai couru 5K lors du Défi caritatif Banque Scotia.
Ma course était au profit du Centre de recherche du CHUM (CRCHUM).
5k, c’est à la fois peu…et beaucoup. C’est peu quand on se compare aux marathoniens qui font 42.2 kilomètres de course (comment font-ils???). Et c’est beaucoup quand on n’est pas sportif dans l’âme. Comme moi. À chaque pas, mon cerveau me dit : allez, tu pourrais marcher. Mais je résiste! Et je suis fière de moi.

Ce matin, il pleuvait, il faisait froid, il ventait, mais, MAIS! J’étais bien entraînée. J’ai fait le parcours avec le sourire aux lèvres et j’ose croire que je ne serai pas trop courbaturée demain. Yé!

Ça faisait quelques semaines que je m’entrainais pour completer avec succès ce défi. Maintenant qu’il est complété…quel sera le prochain? Un autre 5k, ou bien le 10k du Marathon de Montréal?

Et vous, vous fixez-vous des objectifs? Souhaitez-vous relever des défis-santé? Être plus en forme? Vous remettre en forme? Ou bien courir un marathon?

En terminant…Un merci special à l’Homme, venu m’encourager malgré l’heure matinale de la course et les caprices de la météo. Merci aussi à mon outil principal pour l’entrainement. Keiko. Sans elle, je ne courrais pas autant ;) Je vous laisse sur une photo: j'ai tenu à partager ma médaille avec Keiko.


mercredi 13 avril 2011

Ces opiniatres qui attendent avec impatience de cracher sur les autres

Ok, j'ai vu rouge ce matin. Non, ce n'est pas parce que j'ai enfin vu Justin Trudeau (Justin Justin, on va jouer à cache cache comme ça jusqu'au 2 mai? Ce n'est pas parce que ma rue vote BQ que tu ne dois pas y venir... Villeray aussi fait partie de ta circonscription, tout comme Parc-Ex)

Revenons à nos moutons. Ce qui m'a mise en $$?%%&%$&, ce sont les commentaires que j'ai pu lire au bas du blogue de Richard Therrien

(à lire ici http://blogues.cyberpresse.ca/therrien/2011/04/12/du-travail-damateurs-a-rdi/?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_bloguesaccueilcp_BO3_accueil_ECRAN1POS8),

commentaires qui parlaient du "Travail amateur" effectué à RDI  pendant le débat des chefs hier. Parait que c'était vraiment pas leur meilleure (problèmes de sons pendant 20 min au début, notamment). Alors ils ont merdé, disons-le. Ça arrive, même si ca ne devrait pas. Pour ma part, j'écoutais le tout à CBC, alors je ne peux me prononcer sur le travail effectué.

Ce qui me tue avec ce billet, en fait ce n'est pas le propos de Richard Therrien. Ses propos sont tout à fait légitimes: il parle d'un fait. Ce qui me met dans tous mes états, ce sont les commentaires DÉBILES de plusieurs internautes suite à ce post. Je vous invite à les lire.

Ce que j'en pense? Ok, est-ce qu'il faut obligatoirement être idiot pour commenter sur le blogue de R. Therrien?  Si RDI a merdé hier, il semble bien que cela ait donné des munitions à ceux qui prennent plaisir à casser du sucre sur le dos de la société d'État. Si seulement ils savaient comment les gens qui travaillent là bas le font avec coeur...Et les heures de fous qu'ils font aussi, dans des conditions pas toujours faciles. Hey, vous avez probablement des pauses au boulot, vous? Le temps de dîner aussi? Eh bien pas la plupart des gens qui travaillent à RDI. Et avec l'actualité, on ne sait jamais quand on finit la journée. Et les semaines de 7 jours, de 10 jours, de 15 jours de file, elles existent. Et les gens le font, par conviction. Alors oui, il y a des erreurs qui se produisent. Des erreurs inacceptables aussi, parfois. Mais est-ce que quelqu'un est mort parce qu'il n'y avait pas de son à RDI pendant 20 min?

Les commentateurs-caves du blogue de Richard Therrien (zaptele) s'en foutenttttt royalement, de ce que je viens d'énoncer. Parce que c'est toujours bien de casser du sucre sur le dos des personnes qui ont certaines conditions de travail, ou qui gagnent un salaire intéressant (même quand c'est à coup d'heures supplémentaires et qu'on n'a pas le temps de voir sa famille). Semble qu'on est incapables de critiquer constructivement: s'en prendre aux fonctionnaires, c'est bien vu au Québec. 


J'ai travaillé comme journaliste à RDI pendant 3 ans et demi. Et laissez-moi vous dire que les gens qui y travaillent se démènent pour faire beaucoup...avec peu, très peu. Peut-être que c'est avec l'argent de vos taxes. Mais j'ai des petites nouvelles pour vous mes chéris: au Québec, TOUT est financé par le gouvernement, tout est subventionné. Alors vos emplois aussi le sont.


Aujourd'hui j'ai "sauté" la clôture, je ne suis plus journaliste. Je travaille en communications. Oui, je suis une "fonfon".
Une gestionnaire "fonfon". Et je me demande qui a inventé la semaine de 35 heures : parce que cette semaine-là, je ne la connais pas. Le bénévolat parce qu'on en fait 10 de plus sans être payés, oui.

Alors à ceux qui attendent la moindre occasion pour cracher sur les fonctionnaires, je dis: je vous emmerde.

mardi 12 avril 2011

Célébrer le printemps à la Grande braderie de mode québécoise!


Vous l’attendiez, mesdames? Pas moi, j’ignorais même qu’il y avait une version printemps/été de la Grande braderie de mode québécoise!


Ça se déroule du 14 au 17 avril au Marché Bonsecours, à Montréal.



Qu’est-ce qu’on y trouve?

Des échantillons et des surplus d’inventaire de griffes québécoises, avec des rabais allant de 50 à 80%.

C’est LA place pour ajouter le petit « plus » à notre garde-robe, qu’on n’aurait pas le moyen de s’offrir en temps normal.

Ça vaut vraiment le coup d’œil.

Malgré l’aventure des bottes rouges Rudsak de l’an dernier (bottes de mauvaise qualité, qu’on n’a pas voulu me rembourser et dont on m’a chargé les frais de réparation chez Rudsak (la semelle droite entière a décollé une semaine après l’achat), j’y retournerai avec joie. Et je verrai si je peux encore accorder ma confiance à Rudsak.

Pour plus d'infos :

Juste pour la mode féminine, on retrouvera les griffes suivantes :






lundi 11 avril 2011

On court après quoi, au juste?

 
On passe notre temps à courir.
Metro-boulot-dodo.  La formule est beaucoup trop simple, il faudrait ajouter des variables à l’équation.
On court du lever au coucher.
On court après l’amour. Après l’argent. Le succès.
On court comme des fous, pour avoir une vie sociale éclatée, enrichissante. Pour pouvoir dire « j’ai fait ci, j’ai vu cela ».

Je cours aussi. Pour beaucoup de choses.
Et si je cours souvent pour des futilités, dimanche prochain, je courrai pour une bonne cause.

Je participe au Défi CRCHUM, une course qui vise à amasser des fonds pour la recherche au Centre de recherche du Centre hospitalier de l’Université de Montréal. Pourquoi cette cause? Parce qu’on connaît tous quelqu’un qui a été ou qui est affecté par une grave maladie comme le cancer, le diabète, la sclérose en plaques, le SIDA, la maladie d'Alzheimer ou encore une maladie du cœur. Et parce que c’est grâce à la recherche qu’on peut améliorer les conditions de vie des personnes affectés de ces pathologies, les soulager…et parfois même les guérir.

Dimanche le 17 avril, je cours 5k pour ma santé…et pour celle des autres.

Pour avoir plus d’infos sur l’événement :

http://www.chumtl.qc.ca/crchum/deficrchum.fr.html

Pour m’encourager : écrivez-moi un commentaire, votre courriel (que je garderai secret) et je vous communiquerai les coordonnées.

Merci!


dimanche 10 avril 2011

Bixi, mon chéri


Je l’attends avec impatience. Je surveille son retour, aussi annonciateur du printemps que celui d’un vol d’oiseau arrivant du sud. Mais il ne revient pas d’une contrée lointaine, que non. Il sort tout droit d’un entrepôt, où il a passé l’hiver bien au chaud.

Je l’attends avec toute l’impatience de celle qui n’aurait pas vu l’objet de sa convoitise depuis trop longtemps. Bixi, nos rencontres sont toujours trop brèves…et il y a trop longtemps que nous nous sommes vus. Tu me manques.

Il y a deux semaines, j’ai poussé un cri de joie, voyant ta “base” au coin d’une rue. Serais-tu donc déjà parmi nous? Ignorerais-je ton retour? Depuis, je scrute. Chaque coin de rue y est passé. Et si les stations se sont multipliées ces derniers jours, encore nulle trace de l’objet de ma convoise: les vélos en libre service.

Mais pourquoi t’aimer autant? Parce que ta venue me libèrera du supplice quotidien “metro-boulot-dodo”. Je ne serai plus un animal qui va à l’abattoir (mais oui, il s’agit ici d’une métaphore!), cordée avec mes pairs comme des animaux à bord des bleus wagons de trains, où odeurs fétides et moite transpiration des usagers s’entremêlent matin et soir. Partout, j'irai à Bixi.

Bixi, viens me délivrer.



Pour de l'information sur les Bixi : http://www.bixi.com/accueil
Pour visiter la page FB de Bixi : http://www.facebook.com/home.php#!/BIXImontreal






Photo : http://www.cbc.ca/news/story/2009/05/12/montreal-bixi.html

vendredi 8 avril 2011

En vrac – pré weekend


- Ça valait la peine de piquer une petite crise à Dame nature.
Ohhh soleil soleilllll ;)

- Je fais des rêves étranges. J’ai souvent rêvé au travail. Présentement, je rêve à la maîtrise. Pas l’fun. Ma grande angoisse? Ne pas avoir les bonnes citations. Quel drame ;)

- Je n’ai pas le temps de bcp vous écrire présentement, à cause de la dite maîtrise (regain de motivation?)

- J’ai fait des recherches concernant le billet sur Mademoiselle et son genou. Semble qu’elle n’aura pas bcp bcp le choix d’attendre 1 an encore, à moins de payer 6000$ et d’aller au privé.

- C’est très important de magasiner son spécialiste et son hôpital. Les grands spécialistes ont de grannnnndes listes d’attente. Mais un bon spécialiste peut aussi vous opérer en un peu moins de temps. En fouillant sur le web, on peut trouver les temps d’attente moyens dans les hôpitaux.

mardi 5 avril 2011

Small talk avec Dame nature


Je n’aime pas beaucoup ce qu’on appelle le « small talk ».
Parler de la pluie et du beau temps avec tout un chacun.
Écouter une pure inconnue au parc à chien me parler de ses gants qu’elle doit recoudre.
Demander à toutes les personnes que je côtoie dans ledit parc à chien le nom de leur animal et son âge. Commenter les prouesses des petites bêtes. Vous voyez le portrait.

Et pourtant ce soir je vous fais un petit small talk météo.
En fait c’est plutôt d’un tête-à-tête avec Dame nature dont j’aurais besoin. Un grand entretien.
Je n’ai pas l’habitude de (trop) me plaindre de la météo, mais là, franchement…

Alors voici comme suit :

Chère Dame nature,
Il y a un an, tu nous gratifiais d’un mercure dépassant les 20 degrés à cette période de l’année. Peut-être n’ai-je pas alors été t’honorer comme il se devait (sacrifier un agneau à l’oratoire St-Joseph? Nah), mais sache qu’aujourd’hui, je m’en mords les doigts.

Je voudrais toutefois souligner, chère Dame nature, qu’il y a deux ans aussi, tu nous faisais le bonheur de réchauffer notre bonne vieille Île de Montréal de tes chauds rayons. C’est ainsi que le 8 mars 2009, je faisais ma première terrasse de l’année. Et attrapais ma première bronchopneumonie (+sinusite) en 20 ans.

Dame nature, tu es parfois une sale garce.

On fait la paix?

lundi 4 avril 2011

Quand le système de santé vous met des bâtons dans les genoux


Je vous avais promis un post ce soir, le voici.


Nous l’appellerons Mademoiselle.
Elle a trente ans et des poussières.
Voici sa petite histoire (du mieux que je m’en rappelle)
 

Au tout début du mois de septembre 2010, elle s’est déchiré le ligament antérieur croisé dans le genou gauche.
Première visite à l’urgence d’un hôpital régional, alors qu’elle n’arrive plus à marcher.
On lui dit de retourner à l’hôpital à Montréal, d’où elle vient.
Visite à l’urgence à MTL dans un grand centre hospitalier universitaire.
S’ensuivront, au fil des mois, quatre visites auprès de spécialistes (orthopédistes/chirurgiens orthopédistes).



Les premiers examens de Mademoiselle avaient révélé qu’elle devait se faire opérer.
Pourtant, on lui a fait voir un spécialiste qui n’opérait pas.
Puis un qui n’opérait pas par endoscopie (les petites incisions, la caméra, vous voyez le topo…)
Ce n’est que le quatrième spécialiste qu’elle a vu, il y a quelques jours, qui a accepté de l’opérer. Dans un an.

Mademoiselle, du haut de ses trente ans, rage un peu. Ses amis aussi.
Confrontée pour la première fois de sa vie au système de santé, elle en tâte les limites. Chaque spécialiste vu, même s’il savait pertinemment qu’il ne pourrait pas l’opérer, lui a fait passer la même batterie de tests, i.e 4 fois la même chose. Et chaque spécialiste, même si la consultation n’était pas nécessaire, car il savait qu’il ne pourrait rien pour Mademoiselle, a passé la carte d’assurance maladie de cette dernière. Kashing!

Si tout va bien, Mademoiselle sera opérée dans un an. Ce sera donc un an et 7 mois après qu’elle se soit blessée. Elle devra par la suite avoir une convalescence minimale de 3 mois. Ce qui donnera près de deux ans sans pouvoir être active, alors qu’elle est probablement à un moment de sa vie où elle peut contribuer le plus activement qu’il soit à la société.

Mademoiselle a une orthèse. Nous la surnommons affectueusement Robocop. Mais elle ne peut pas vraiment travailler, ni faire de sport, ni voyager. Mademoiselle est handicapée. Handicapée par le système de santé québécois.

Et ça me révolte.

Vous connaissez des histoires semblables? J’aimerais bien les connaître.

La santé...en gestation

Je vous prépare un autre petit post portant sur le système de santé...mais il faudra être patients.
Après le boulot, si vous êtes gentils!

samedi 2 avril 2011

Accepter la fashionista qui sommeille en soi - maquillage

Un petit clin d'oeil en ce samedi d'avril.
Le soleil est sorti, les poussettes aussi, après hivernation.
Aujourd'hui je souhaite partager un lien vers un blogue "de fille" que j'apprécie:

http://www.inspirationscoquettes.com/

Voilà un site où la critique existe et où l'on peut découvrir des produits de beauté à tous les prix.
C'est québécois et francophone...et la blogueuse, Hélène, répond même à nos questions.

Chapeau!

vendredi 1 avril 2011

Justin et les autres (sujets)


Quelques nouvelles en vrac, alors que je tente de rédiger à la vitesse de l’éclair une tonne de pages que je dois remettre à ma directrice de mémoire dans deux heures (AHHHHHHHH). De la théorie, de la grosse théorie sale (onh…je viens vraiment de dire cela???)

Alors concernant le fameux projet qui m’était proposé, côté boulot, j’ai choisi de dire non. Pas que ça ne me tentait pas, mais j’aurais dû me transformer en réalisatrice-coordonatrice-recruteuse-d’équipe-multimedia pour les deux prochaines semaines et je n’ai franchement pas le temps, surtout avec cette %#?#&%& maîtrise qui me tient à la gorge.

Côté élections maintenant, je dois vous avouer que j’ai finalement vu mon député, Justin Trudeau. Oui oui!!! Où ça? Sur une pancarte. Et il avait une moustache. Et une barbiche. Et des poils de chest. Le tout ajouté au marqueur. Vous ai-je dit que depuis tout le temps que je réside dans ma circonscription, Papineau, je n’ai jamais vu mon député, si ce n’est sur un calendrier de Noël imprimé noirXblanc sur du papier cheap?

Justin, où es-tu, alors que l’électrice en moi se cherche?

Messemble que ce serait bien de voir les candidats au métro Jarry.
Je vous piquerais une petite jasette.
Et puis juste savoir que vous existez vraiment, en chair et en os, ce serait super.

Bon weekend!