mercredi 28 décembre 2011

À qui la faute? - La chasse au coupable dans le monde de l'information

Le temps des Fêtes me donne le "temps" de réfléchir quelque peu.
Depuis un moment, je cogite sur l'idée de vous dresser un bilan de mon année 2011.
Je m'intéresse également à la notion du bonheur et du succès et à la façon dont cela est
parfois reçu par les autres.

Aujourd'hui, je vous présente toutefois quelques pensées portant sur la mort récente de Kim Jong-Il, le leader nord-coréen décédé dans le coin du 17 décembre 2011 selon ma mémoire et wikipedia !

En fait ce n'est pas tant la mort du "leader suprême" de la Corée du Nord que le fameux épisode "Kim-Jong-DEUX" qui m'intéresse ici.

Toute personne fréquentant les médias sociaux a ainsi appris dans les heures suivant la mort du dirigeant nord-coréen qu'une présentatrice de LCN l'avait nommé Kim-Jong-DEUX plutôt que Kim-Jong-Il (lire "il").

La nouvelle - l'erreur de la présentatrice, tout autant que le décès du leader)  a fait le tour du globe, comme en témoigne cette vidéo.

Je choisis de mon côté de taire le nom de la présentatrice. Ignorait-elle qui est Kim-Jong-il? S'agit-il d'une bête erreur de lecture, d'un manque de connaissance? Est-elle à blâmer ou bien est-ce la faute à son rédacteur, qui a rédigé "Il" plutôt que "il"? Voyez comme Il et II se ressemblent...

Pour avoir commis cette "bête" erreur et avoir possiblement terni l'image de TVA, propriétaire de LCN, il reste que la présentatrice a été rétrogradée au poste de rédactrice.

Qu'est-ce que j'en pense?

Pour avoir travaillé un bon moment dans le milieu des nouvelles et plus spécifiquement en rédaction, je crois que trop souvent ces erreurs font l'objet d'une chasse aux sorcières. Qui est le responsable? Il faut absolument chercher un coupable, quelqu'un à qui faire porter le blâme. Je crois de mon côté que les nouvelles, même si elles proviennent d'une "usine-à-saucisses-à-information" comme LCN, RDI, France 24, CNN ou autres le sont, ont passé entre les mains de maintes personnes. Pensons oui, aux rédacteurs, qui sont les premiers à rédiger les textes. Aux chefs de pupitre, leurs supérieurs. Aux assistants-réalisateurs, aux réalisateurs, et parfois même aux secrétaires de rédaction. Évidemment, aux lecteurs de nouvelles.

Parfois (souvent?) parce que le rythme est trop effrené, la chaîne de qualité n'est toutefois pas complète et un texte va en ondes sans avoir subi tous les contrôles nécessaires. Il arrive que des erreurs se glissent.
Oui oui, tout comme vous faites parfois des bourdes, petites ou grandes, au boulot. Sauf que tout oubli ou erreur est noté (et enregistré!) par des auditeurs. C'est le cas lorsqu'une animatrice lit mal un texte (erreur de sa part ou du rédacteur? Qui sait? Je m'en fous, et vous?)

N'oublions pas que les travailleurs de l'information sont des êtres humains comme vous et moi et qu'il leur arrive (oui oui!!!) de commettre des erreurs. Et que si prononcer "Kim Jong-Deux" est une bourde, ce n'est toutefois pas l'annonce du décès d'une personne toujours vivante, comme cela s'est déjà vu...!

Évitons donc de traîner sur la place publique cette jeune femme, qui doit déjà elle-même vivre avec son erreur. C'est probablement là son plus grand châtiment (je me sens comme un prêtre, voilà les grands mots! Vous serez tous châtiés!!!! (je délire)(devais-je le préciser??))

Et plutôt que de chercher le coupable, cherchons plutôt à corriger les processus : s'assurer que la nouvelle est bien rédigée, qu'il est clair pour l'animatrice qu'il s'agit bien de 'il' et non de 'II' (deux). Après cela, on pourra se demander si les connaissances de tous sont à jour.

Cessons de chercher les coupables. Évitons plutôt de reproduire de telles erreurs.

dimanche 11 décembre 2011

Peut-être pas une une fashionista... Mais bientôt titulaire d'une maîtrise

L'interminable maîtrise sera bientôt chose du passé.

Puisque rien n'est interminable (si si, je vous le dis...pour le meilleur ou pour le pire, ça dépend toutefois), c'est aujourd'hui que j'ai mis un point final à mon mémoire de recherche.

Pour l'instant, je ne saurais pas dire si je suis heureuse, soulagée ou inquiète du résultat (mon mémoire doit d'abord être corrigé par un jury de trois personnes). Je pense que je ne réalise juste pas. Parce que cet aboutissement représente beaucoup pour moi. Beaucoup de temps investi, d'énergie, d'argent (oui oui!), d'inquiétudes, de stress, parfois de plaisir, de frustrations, souvent (très très souvent). Mais j'ai terminé. Bon, pas tout à fait. C'est pas fini tant que ce n'est pas déposé, non?

Pour l'instant, le précieux document est entre les mains de Mme La Snob, ma grande amie, qui fera une beauté au document. Elle est comme ça elle, tellement snob qu'elle a réussi à maîtriser Word. C'est un art. Vraiment.

D'ici Noël, j'irai remettre trois copies et quelques formulaires à la faculté de Com de l'UQÀM.
C'est mon cadeau de Noël à moi de moi.

Pour 2012, je m'offrirai un peu de quiétude, du temps avec mes proches, de l'investissement dans ma carrière. Du temps pour moi, pour prendre soin de moi.

Et pour faire des choses triviales comme... du ménage (l'Homme sera heureux. L'Homme qui, d'ailleurs, fut un de mes grands supporters en m'appuyant. Depuis quelques mois, il m'avait déchargé d'une majorité des corvées désagréables du weekend. C'est presque avec plaisir que je reprendrai le collier. Salle de bain, j'arrive!!!!).

En cette fin de maîtrise, j'aimerais remercier toutes les personnes qui m'ont appuyé, mes amis notamment (et l'Homme, évidemment), ainsi que mes collègues et la famille.

Et de cette maîtrise, que restera-t-il? Un apprentissage certain pour la patience. Une autre façon de réfléchir, plus rationnelle. Une meilleure compréhension de la théorie et des concepts en communication (et plus largement en recherche). Et la fierté. La fierté d'avoir passé à travers cela. Après les cours parfois si exigeants. Le travail de recherche qui parait impossible à mener à bien. Les sacrifices, tant personnels que professionnels.

Il y a une fin à tout. Et bientôt, vous pourrez m'appeler Maître. Juste une fois, ok? Pour le plaisir :)



Petit