mardi 21 juin 2011

Solitude dans la foule (pour ne pas citer Luck Mervil)

Je pourrais vous parler de ma rencontre avec mon jury pour le projet de mémoire que j’ai déposé. Ça a bien été. Très bien été. A+, même.

Mais j’ai plutôt envie de vous parler de solitude. Celle que l’on ressent après avoir fait un grand effort, physique ou psychologique, après une victoire, par exemple, ou encore après avoir soumis avec succès un projet de mémoire sur lequel on ne compte plus les heures travaillées. Et que l’on se retrouve seul.

Seul face à soi, seul face aux autres. Parce que l’on peut parfois être entouré d’une tonne de personnes – collègues, amis, famille- et se sentir seul. Parce que ce que l’on vit est particulier, parce qu’on se sent un peu dans une classe à part pour X raisons. Parce qu’on aurait aimé être avec X personne, mais que pour des raisons tout aussi X, ce n’était pas possible.

Alors on se retrouve seul face à notre réussite (ou échec, c’est aussi possible). Peu importe. On est seul et ce n’est pas ce que l’on aurait souhaité. On souhaitait partager les sourires, la fierté. Peut-être un verre, aussi.

On se dit que ce n’est que partie remise. Et on repart, parce qu’il reste un bon bout de chemin à parcourir encore. Mais on a quand même la gorge un peu serrée.

jeudi 16 juin 2011

Quand je dis que je me fais une grilled cheese...

...Ça veut dire que je prends un bon pain "gourmet".
Que je fais griller des tranches de poire.
Que je sors le pesto.
Le fromage (sans lactose!)
Et la roquette.

Délicieux comfort food, qui permet de relaxer un peu, après une longue journée de boulot.
Journée stimulante sur tous les points : rencontres enrichissantes, sentiment de contribuer à un grand projet...Et curiosité de voir ce que cela donnera.

dimanche 12 juin 2011

Loin de l’Extase...

...ou l’art d’offrir un mauvais service à la clientèle.



Il y a peu de choses qui me choquent autant que de recevoir du mauvais service à la clientèle. Surtout quand je n’ai rien fait ;) On se souviendra de mon billet sur le service à la clientèle chez Fido.

Eh bien, j’ai expérimenté cet avant midi, avec deux copines, un autre type de mauvais service à la clientèle. La scène s’est déroulé au Café Extase, de la rue Masson, dont on m’a souvent vanté les qualités de la cuisine. J’y allais donc le cœur léger, heureuse d’ajouter un nouveau restaurant à mon palmarès. J’étais vendue d’avance. Mais les choses se sont gâtées.

Si les œufs bénédictine se sont avérés délicieux, tel qu’on me l’avait laissé entendre, l’approche-clientèle des serveuses, elle, laissait drôlement à désirer.

Assises près de la fenêtre, les copines et moi étions, semble-t-il, à l’endroit-clé qui permettrait de ventiler tout le restaurant. (Que font-ils en hiver? Ou lorsque dame météo rend impossible l’ouverture des fenêtres? Tout le monde suffoque?)

Un serveur (sympa celui-là) nous a dans un premier temps demandé si cela nous dérangerait d’ouvrir un peu plus la fenêtre, afin de créer un courant d’air dans le restaurant.

Il faisait 13oC ce matin. Il ventait. La fenêtre était déjà ouverte d’une quinzaine de centimètres. Nous avons dit que nous aurions froid si on ouvrait plus .C’eut été fort désagréable. Compréhensif, le jeune serveur est repati.

Quelques minutes plus tard, un serveuse est venue nous apostropher (littéralement), disant que tout le restaurant avait chaud parce qu’on refusait d’ouvrir la fenêtre. Elle aurait pu gentiment nous proposer une autre place. Ce ne fut pas fait. Nous lui avons répété qu’il faisait froid dehors.  Elle est repartie en furie.

Notre serveuse est revenue quelques minutes plus tard. Elle nous a demandé de changer de place ou de quitter. 

Encore cette question de ventilation. Aucune politesse. Aucun souci du service à la clientèle. Rien. Avoir parlé ainsi à un client lorsque j’occupais le même type d’emploi, je me serais fait sérieusement replacer. C’est inacceptable. Elle nous a spécifié que cela faisait d’ailleurs assez longtemps que nous avions terminé notre repas et que les clients se plaignaient à cause de nous (pas que nous étions bruyantes, non non, c'était cette sacrée ventilation…et nous étions semble-t-il la clé de tous leurs problèmes (mon propos est ici ironique). Sa façon de nous parler était tout à fait inacceptable, irrespectueuse.

Je précise ici que nous avons été en tout et pour tout 1h30 dans le restaurant. Le temps de passer la commande, la recevoir, manger, discuter. On appelle cela un brunch. Et rien d’abusif.

Nous avons spécifié à la demoiselle qu’il y avait une façon de dire les choses et que nous n’apprécions pas la façon dont cela se passait. Ce qui l’a choquée, au point d’en devenir rude dans sa façon de nous parler. Pourtant, nous sommes demeurées respectueuses dans notre façon d’agir (hey, on a même laissé du pourboire tellement on sait vivre, faut le faire). Peu importe, nous devions partir. Soit, nous l’avons fait, en signifiant notre mécontentement.

Si je ne crois pas que le client ait toujours raison, je crois tout de même que l’on se doit d’être à son écoute. Et que des qualités humaines de base sont nécessaires pour travailler avec le public. Et que si on est excédée, on n’a qu’à ne pas rentrer travailler. Les clients n’ont pas à payer pour la mauvaise humeur ou le manque de savoir-vivre de certaines personnes.

En sortant du restaurant, plutôt que de retenir le bon moment entre amies partagé autour d’un bon plat, je retiens ce mauvaise impression. Et la certitude que je ne retournerai pas à l’Extase avant longtemps. Fort probablement jamais.

Vraiment, on était très loin de l’extase.



*Sur la photo, vous pouvez apercevoir les fenêtres « grandes ouvertes » après notre départ. Notez que les dames d’une cinquantaine d’année, qui se trouvent derrière des vitres closes au fond, ne se sont jamais fait embêter, elles. Pourtant, leur fenêtre s’ouvrait aussi. Casserait-on encore du sucre sur le dos des plus jeunes?



lundi 6 juin 2011

The MÉMOIRE -

Je ne vous en ai pas beaucoup parlé et pourtant..il a occupé la plus grande partie de mes pensées ces derniers mois. Je parle de mon mémoire de recherche. C'est qu'il m'en cause, des soucis, des inquiétudes, ce petit.

Confidence : c'est à cause de lui que vous pouvez me lire. Parce que j'avais drôlement besoin d'un espace créatif, un endroit à moi, où je pourrais écrire mes pensées, mon quotidien, avec MON propre style. Car l'écriture scientifique ne permet pas beaucoup de fioritures ou d'excès de style, vous en conviendrez (oserais-je dire que c'est ennuyeux?). Simplement, je dois me conformer à des conventions dans la rédaction de l'ouvrage et je trouve cela plutôt pénible. Professionnelle en communication, je suis habituée à un style plus aéré, plus "grand public". Et j'aime que ce que je rédige soit accessible.

Bref, depuis quelques semaines, tout déboule. J'ai ENFIN l'impression d'avancer. Et je suis plus motivée que jamais (on en profite pendant que ça passe, groupe ! :) )

Et quand je dis que ça déboule, cela signifie que je dépose mon projet de mémoire (toute la partie théorique) d'ici la fin de la semaine. Ca fait un joli paquet de pages. Ça veut aussi dire que je passe dans 15 jours devant un jury. AH! Le stress, mes amis, le stress.

J'ai encore quelques aménagements à faire dans mon projet... Tout cela au travers d'une semaine ultra occupée qui ne me permet pas de m'appliquer comme je le souhaiterais. Mais ce sera quand même bien, je vous le promets :)

Et je vais arriver à la fin de la semaine en même temps que tout le monde. Oui oui.

On respire profondément.

dimanche 5 juin 2011

Intolérante en cuisine?

Ah HA! Mon titre vous a attirés (es) ici? 
Il se voulait un brin provocateur, en effet.

Parce que j'étais justement entrain de cuisiner et que j'avais des préoccupations culinaires en tête, j'ai décidé de venir vous en parler.

Voilà, depuis quelques années, j'ai développé quelques "jolies" intolérances alimentaires.
Et ça nous a pris un sacré moment, à mes médecins et moi, à figurer ce qui ne tournait pas rond avec messieurs Estomac et Intestin. On a cru un moment que c'était le gluten...mais les tests se sont tous révélés négatifs. Bon. Depuis quelques mois, on est sur la bonne piste : quelques "irritants" ont été identifiés. Parmi eux: le vilain aspartame et le délicieux lactose. 

Eh oui, j'ai une intolérance au lactose. La crème molle qui est si délicieuse pour mes papilles a l'effet d'une bombe sur mon système digestif. Je vous passe les détails, mais ce truc m'a vraiment empoisonné la vie. Heureusement, ça va mieux.

Les produits laitiers étaient littéralement la base de mon alimentation: yogourt + céréales au déjeuner. Café latté / thé chai. Allongé avec lait chaud. Fromage le midi ou en collation. Re yogourt le soir. Et les douleurs, ohhhh les douleurs au ventre. Constantes. Mais c'est passé. Ou du moins, c'est beaucoup mieux.

Il y a différents degrés d'intolérance au lactose. Le mien semble assez élevé : même les yogourts me rendent malade. J'ai donc dû changer mon alimentation. Et je ne m'en porte pas plus mal.
Il y a aussi le lactaid qui peut donner un coup de pouce...mais dans mon cas, ça ne règle pas tous les problèmes.

Tout cela pour vous dire que j'ai dû changer quelques habitudes alimentaires et remplacer le lait...qui se retrouvait partout. Alors je réapprends à cuisiner..Et l'homme, à goûter autre chose. J'ai découvert que le lait de soya nature remplace très bien le lait dans à peu près toutes les préparations. Mettez-en dans des crêpes et vos invités n'y verront que du feu. Même chose pour les gâteaux. C'est sur toutefois qu'une glace au beurre (cremage) sans beurre...C'est un peu difficile.

Mais je viens de faire une expérimentation intéressante.

J'ai fait des cupcakes (muffins) pina colada.
J'ai remplacé les liquides de la recette par... Du lait de coco + jus d'ananas.
Et pour le glacage, au lieu d'utiliser du beurre ramolli, j'ai utilisé la crème de coco qui se trouvait au "top" de ma boîte. Pour le reste : sucre en poudre et rhum. Comme d'habitude.

Et le résultat est excellent. Je compte bien poursuivre mes expérimentations et vous en faire part.

J'aimerais aussi lancer un message à tous les chefs / foodies de la terre : ce serait bien une petite recette pour personne intolérante au lactose une fois de temps en temps... Et je pense aux amis allergiques au gluten : pour eux aussi, ce serait chouette.

Parce qu'on n'est pas différents des autres : j'aime cuisiner, manger, m'inspirer. Et vos recettes m'inspirent souvent.