mercredi 30 mars 2011

Assumer ses choix…et surtout en faire (des choix)


Pas de #PLC, #PC, #NPD ou #BQ aujourd’hui. Pas de vernis à ongles ou de souliers non plus.

Une réflexion un peu plus personnelle alors qu’on me propose un beau défi professionnel.

Horaire déjà chargé, manque de jours dans une semaine, procrastination aussi (le blogue étant un outil avancé de procrastination), mais comment refuser un projet qui vient embellir un portfolio? Qui peut vous ouvrir des portes? Vous donner de précieux contacts…Un projet qui ne s'éternise pas non plus dans le temps?

C’est difficile.  J’ai déjà refusé ce genre de projet. Parce que la vie m’a amenée à revoir mes priorités. Parce que ma santé est MA priorité #1. Parce que si je n’ai pas la santé, je ne peux pas faire grand chose. Et puis il y a aussi ma vie personnelle. Mais à l’âge que j’ai, on établit également sa carrière. Et une belle carrière je veux. Et de gens talentueux je suis entourée, des gens généreux aussi, qui pensent à me proposer ces défis…

Cette fois, côté choix, ce n’est pas une question de santé. C’est surtout une question de temps et de priorités. Parce qu’au cours des dernières semaines et pour les prochains mois, je me concentre sur un ancien projet d’études, afin de le mener à maturité. Je serai fière de moi, le temps et l’argent investis en cours ces quatre dernières années n’auront pas été vains…et cela m’ouvrira d’autres portes.  Si seulement je savais quelles portes je veux ouvrir.

Je prendrai ma décision d’ici jeudi midi. À suivre.

Et vous, quelles sont vos priorités?
Trouvez-vous difficile de faire des choix?


mardi 29 mars 2011

Boussole électorale : perdre la carte?



Hier soir, en regardant les nouvelles de fin de soirée à Radio-Canada, nous (l’homme et moi) sommes tombés sur le journaliste François Cormier qui présentait la…boussole électorale.


Qu’est-ce que la boussole électorale? Sur le site de Radio-Canada, on peut lire que :
La Boussole électorale est un outil pédagogique gratuit élaboré par des politologues.  Elle indique votre position par rapport aux programmes des partis politiques et vous montre de quel parti vous vous rapprochez le plus dans le paysage politique.

Pour cela, vous devez répondre à un questionnaire. Ça ne prend que quelques minutes.
On vous demandera par exemple votre position sur le registre des armes à feu, ou encore sur l’avortement.

Au final, on vous présente un tableau avec votre position par rapport aux différents partis politique et différentes variables.

Si l’exercice est intéressant, l’homme et moi avons trouvé que la présentation des résultats aurait pu être plus élaborée...et conviviale!!! On présente l’outil comme tel, mais le résultat final ne l’est pas tant que cela. Ou peut-être est-ce nous qui n'y comprenons rien?

Avez-vous essayé la boussole électorale. Qu’en pensez-vous?
Les résultats collent-ils à vos allégeances politiques?

lundi 28 mars 2011

Les élections de l’indifférence

(ouais...un autre post qui n'est pas celui d'une fashionista... ni d'une politisénista (keuf keuf))


Ancienne journaliste, j’ai toujours été politisée.
Depuis que je suis haute comme trois pommes, je m’intéresse au fait politique.
Et j’ai souvenir de toute l’incompréhension qui a pu m’assaillir lorsque j’ai face, au fil des ans, à l’indifférence de certains anciens copains/copines de classe, qui ne partageaient pas mon intérêt pour nos dirigeants, nos gouvernements et les politiques qui balisent notre quotidien.

J’ai souvenir d’avoir écouté avec passion un discours du trône.
D’avoir planifié avec une certaine fébrilité une soirée électorale devant la télévision, comme on se prépare à regarder son gala favori. Choisir le vin, les fromages et les amis qui accompagneront le tout. Ne pas connaître l’issue du vote. C'était excitant.

Dans mon « bref mais intense » passage dans le monde du journalisme, j’ai couvert tantôt des campagnes électorales municipales, provinciales, fédérales. J’ai vu l’échiquier politique se modifier considérablement, avec la chute des libéraux fédéraux (le scandale des commandites leur collerait-il encore à la peau?). Et on a vu les gouvernements minoritaires s’enchaîner.

·  2004 : les libéraux du premier ministre Paul Martin sont réélus avec un gouvernement minoritaire
·  2006 : Les conservateurs de Stephen Harper sont élus avec un gouvernement minoritaire
·  2008 : Les conservateurs de Stephen Harper sont réélus avec un gouvernement minoritaire.
(source : Wikipedia, consulté le 28 mars 2011)

Assistera-t-on une fois de plus au même scénario? L’exercice de la « démocratie » produira-t-il un autre résultat? Verra-t-on la carte électorale se modifier? Ou bien retournons-nous en élection pour reproduire un autre gouvernement minoritaire?

Je pose ces questions, peut-être plus par réflexe que par intérêt véritable, car cette fois, la passion politique ne m’habite pas. Elle est peut-être restée coincée dans la boîte du dernier scrutin, qui me semble pas si lointain.

Peut-être aussi que si les différents partis nous faisaient connaître leurs plateformes électorales, ce qu’ils ont dans leurs cartons pour les citoyens canadiens et l’économie du pays, je serais plus intéressée par le fait politique. Or, la bataille, sur le terrain, continue de se jouer sur des guerres d’egos et de « coalition y aura-t-il ou non? ».

Qu’en pensez-vous? 
Suivez-vous les élections fédérales? Irez-vous voter?



dimanche 27 mars 2011

Des soins de santé SPÉCIALISÉS pour tous, vous dites?


Un billet sur le système de santé québécois ce matin, ou plutôt sur l’(impossible) accès au système de santé.



Dites-moi, avez-vous déjà tenté d’avoir un rendez-vous avez un médecin spécialiste, sans succès? Fait des TONNES d’appels (il faut exagérer un peu, mais disons au moins un dizaine ou deux) dans les hôpitaux et cliniques de votre région, à la recherche de l’institution qui voudra bien vous prendre, vous et vos bobos?

Moi si, évidemment.

Et je reviens sur cette question, c’est parce que j’entends plus souvent qu’à mon tour des personnes parler de l’impossibilité d’avoir accès au spécialiste dont ils ont besoin, quand ce n’est pas l’impossibilité d’avoir accès à un médecin de famille tout simplement.

Il n’y a pas que les patients qui sont malades, le système aussi. La formule est connue, devenue presque banale. Mais criante de vérité.

Comment se fait-il qu’on laisse des gens se battre seuls, devenir de véritables recherchistes du système de santé. Qu’on doive faire des contacts nous-mêmes pour trouver une place, pour trouver, quelque part, un médecin qui voudra bien de nous…

En fait, pardonnez-moi l’expression, mais c’est « au plus fort la poche », celui qui parle le plus fort, qui a les meilleurs contacts, qui réussira à voir un spécialiste. Pour les autres, si vous n’avez pas le gêne du « harceleur de secrétaire » (« rappelez-moi à telle date, telle heure, et peut-être que j’aurai une place de libre » (elles n’en ont jamais!)), vous pouvez oublier cela.

Votre bobo, celui qui vous empoisonne le quotidien, mais ne met probablement pas votre vie en danger (parce que vous seriez déjà mort, faute d’avoir trop attendu), ce bobo-là, vous avez intérêt à l’apprivoiser, parce que ce n’est pas demain qu’il retournera d’où il vient.

J’ai la chance de travailler dans le milieu de la santé, ce qui veut dire que j’ai le privilège d’avoir certains contacts, ou encore de connaître des gens qui ont, eux, des contacts. Bien fait pour moi, mais qu’en est-il des autres?

On nous dit d’éviter les Urgences, qu’elles ne servent pas à cela (se trouver un spécialiste). Mais nous laisse-t-on vraiment le choix? C’est souvent la seule façon d’entre dans le système. Quand tu es rendu à te dire que tu vas aller passer 40 heures à l’Urgence pour voir un spécialiste que tu tentes de rencontrer depuis 2 ans…C’est que tu es rendu loin. (et vous ai-je parler de l’anxiété que tout cela provoque?)

Il y a les lobbys des médecins généralistes, des spécialistes, des différentes fédérations, celui des infirmières...parfois des techniciens. Tous se réclament de la qualité des soins aux patients. Mais se soucie-t-on vraiment du patient, de la PERSONNE, dans tout cela?

Notre système est malade et ça me rend malade.


En passant, si vous connaissez un dermato qui a une place de libre, faites-moi signe.
Je suis preneuse.


vendredi 25 mars 2011

De l’égalité des sexes, ici comme ailleurs


J’espère que les fashionistas parmi vous ne seront pas désemparées en constatant aujourd’hui que je ne fais pas d’elles mon sujet principal.

J’ai plutôt envie que l’on discute de l’égalité entre hommes et femmes. (mais nonnnn, ce ne sera pas siiiii ennuyant que cela!)

Un récent voyage à l’étranger (en Inde, pour ne pas le dire) m’a une nouvelle fois fait prendre conscience à quel point il existe des disparités de par le monde, notamment lorsqu’on parle de l’égalité entre  hommes et femmes.

En Inde, et particulièrement dans les campagnes, j’ai constaté à plusieurs reprises à quel point je devenais invisible, ainsi que ma compagne de voyage, lorsque nous étions accompagnées par un homme. Vous souhaitez vous acheter une robe madame, c’est vous qui payez? Qu’importe, c’est à monsieur que l’on parlera. Remarquez, cela a aussi eu ses avantages : lorsqu’on tentait de nous berner en tant que touristes, c’est toujours à l’homme que l’on s’adressait…;)

Que de telles situations se produisent à l’étranger, je ne m’en formalise pas trop (un peu, quand même, comme cette fois où j’ai répondu du tac-au-tac à un vendeur de bracelets qui était franchement agressant. ) Après tout, je suis la visiteuse, l’étrangère, j’ai tout à apprendre de leur culture. Je respecte en outre la différence, en autant qu’elle ne soit pas synonyme de violence, d’agressions, d’oppression.

Revenons maintenant au pays. Qu’en est-il de l’égalité des sexes ici? Sentez-vous une différence dans le traitement entre les hommes et les femmes? Les hommes sont-ils avantagés? Ou bien serait-ce les femmes? Ou bien cela dépend-t-il du milieu?

Travaillant en communication (c’est vaste, je sais, mais vous n’aurez pas plus de détails pour le moment!), j’ai souvent été confrontée à des collègues masculins condescendants, voire peu respectueux. Le fameux « je sais tout j’ai tout vécu et pas toi alors prend ton trou ». Remarquez, ce syndrome existe aussi chez les femmes plus âgées, ce besoin d’étaler son expérience devant la jeune professionnelle qui fait de son mieux et fait fort bien, si bien qu’elle en devient menaçante… Serait-ce alors une question d’âge, de générations?

Je suis née au tout début des années 80. Je me considère l’égale de mes confrères masculins. Plus encore, cette question ne se pose même pas pour moi. L’égalité se vit depuis toujours au jour le jour. Et je ne peux concevoir qu’il en soit autrement.

Qu’en pensez-vous? Vivez-vous des situations égalitaires, conflictuelles ou encore avantageuses avec le sexe opposé?

jeudi 24 mars 2011

Pour en finir avec le sens critique des fashionistas…


Je nourris probablement autant de fascination à l’égard des jeunes fashionistas qu’elles me désespèrent.

Fascination pour cette facilité qu’elles ont à se mettre en scène et à créer autour de leur personnalité une marque.

Et puis bon, disons-le, elles sont invitées partout et récoltent des prix de présence qui rendraient jaloux même les femmes les plus détachées du « côté matériel » des choses.

Bref, je les envie.

Ceci étant dit, je n’envie pas du tout leurs propos que je lis régulièrement en ligne, propos qui sont plus souvent qu’autrement enroulés dans un sirop des plus sucrés. C’est que si nos jeunes fashionistas reçoivent de beaux prix, de superbes produits, elles en font aussi allègrement la promotion dans leurs blogues. Presque tout semble merveilleux et sublime. Cela, je trouve triste.

Parce que pardonnez-moi, mais il est TRÈS rare que je trouve un produit de beauté siiiiii exceptionnel que je veuille le recommander à tout un chacun. Peut-être parce que ma peau est allergique à à peu près tout. Peut-être aussi parce que je ne mets pas la main sur les bons produits. Peut-être aussi que je suis très critique…et que je n’ai pas peur de le mentionner.

J’aimerais lire dans les blogues mode et beauté plus de commentaires critiques. Ne pas sentir qu’on fait la promotion d’une marque parce qu’on veut rester son amie  (et continuer de recevoir les beaux produits). Hey, ce sont vos blogues personnels, vous pouvez en faire ce que vous en voulez…mais les compagnies de cosmétique ont aussi des sites sur lesquels elles font la promotion de leurs propres produits. Est-il nécessaire d’en rajouter?

Vos contacts sont précieux pour nous aussi, ils nous donnent accès à un monde qui est plutôt secret : c’est en cela qu’il est intéressant de vous lire. Découvrir la face cachée de la mode, des produits cosmétiques. Découvrir le côté glamour des soirées auquel vous êtes conviées. Pas la pub.

mercredi 23 mars 2011

Pourquoi ce blogue? Et pourquoi ce titre?

Le titre le dit, je ne suis pas une fashionista.

Et j'en ai un peu marre de lire ce mot utilisé à toutes les sauces.

Fin vingtaine, je me questionne: les Fashionistas qui s'affichent en ligne seraient-elles toutes des étudiantes? Existe-t-il un autre modèle? Et peut-on avoir un sens critique développé même si l'on prétend être une fashionista?

Je ne revendiquerai rien ici, si ce n'est mes propres idées et opinions.

Je parlerai de tout et de rien. De tout, sur tout.

De mode, même si je ne suis pas une fashionista.
De nourriture, même si je ne suis pas une foodie.
De technologie, sans être geek.
De voyages, sans avoir encore fait le tour du monde.
De politique (sans être politicienne, on peut être politisée)

De la vie, de ma vie, parce que c'est ici, maintenant, que ça se passe.

Bienvenue dans mon monde.