mercredi 31 août 2011

Moment de grâce

C’est l’histoire d’une grande amitié. D’une complicité.
Celle de deux personnes qui se sont rencontrées par le plus grand des hasards. Deux artistes, chacun à leur façon, mais surtout, deux êtres profondément humains.

Ce soir, j’ai vécu un rare moment de « grâce professionnelle », vous savez, ce moment qui vous fait oublier toutes les journées où vous auriez eu envie de lancer la serviette. Qui fait en sorte que la longue journée de travail qui est derrière nous importe peu: seul le moment présent, exquis, compte.

Ces moments où l’on ne peut que dire « merci, la vie ».

Merci de mettre sur mon chemin des personnes aussi extraordinaires, qui viennent illuminer mon quotidien, marquer mon parcours professionnel.

Et j’ai aussi envie de souligner à quel point, cette semaine, après avoir effectué de nombreuses rencontres pour un projet que je dirige, je suis reconnaissante d’avoir la santé. On ne réalise pas à quel point c’est précieux, à quel point tout peut basculer rapidement.

mardi 30 août 2011

Qu'est-ce que c'est?


Une petite image croquée pour vous en ce mardi matin.

Je vous laisse deviner! :)

lundi 29 août 2011

"Gnagnagni, gnagnagna"


Anecdote d'ascenseur ce matin.

Je croise un homme âgé, qui se dirige vers une clinique X.
Il monte au 10e, moi au 12e.
Il me sourit.
Je lui dis que nous ferons un bon bout d'ascenseur ensemble.
Il me demande, intéressé, si je suis "garde-malade".
Je lui réponds que je suis aux communications.
Ça semble l'embêter.
Il me dit : alors vous faites des 'gnagnagni, gnagnagna'.
(dans ma tête : wtf, ????!!!!).

Et de lui expliquer à quoi ça sert quelqu'un aux coms dans un CHU.

Ca m'a bien fait rigoler.

'gnagnagni, gnagnagna'
Redéfinition de tâche en vue?

vendredi 26 août 2011

Il y a un an que je t'ai laissé...

..mon petit appendice adoré (keuf keuf).

Il y a un an, l'homme et moi achevions de merveilleuses vacances.
Paris, Berlin... nous allions terminer le tout sur la Côte-D'azur, à Nice.

Ce moment de repos et de détente, commandité par nos vacances annuelles durement gagnées,
allait toutefois prendre une toute autre tournure.

À Berlin ont débuté de curieux symptômes. Maux de ventre (ça, je suis habituée. Très résistante à la douleur des maux de ventre je suis devenue avec le temps), perte d'appétit (absolument anormal dans mon cas, mais peut-être avais-je ingéré trop de ces délicieux strudels dont seuls les Allemands ont le secret?), maux de coeur. Faiblesse.

Mais non. je n'étais pas enceinte (fiou).

J'ai fait le vol de retour Berlin-Paris avec la mer au bord des lèvres. Et le trajet en TGV Paris-Nice en me bourrant d'advil et d'aspirine. C'était tout ce qui passait, cela gelait un peu le mal, mais si peu. Même la vue d'un verre d'eau me rendait malade.

Arrivés à Nice, fatigués par la journée de voyage, nous sommes allés directement à l'hôtel. Il faut dire que la nuit était bien entamée. Je n'ai pas dormi cette nuit-là. J'ai en fait vécu la pire nuit de ma vie. Un cauchemar éveillée. Découvert ce que le mot "douleur" voulait vraiment dire. Cherché une position pour être confortable...sans en trouver. Pris des bains chauds. Une douche froide. Vomi de la bile couleur "Alien", tout en sachant que je n'avais rien ingéré depuis près de 48h. J'avais chaud. J'avais froid. Je mettais cela sur le compte de la climatisation et de la fatigue. Le déni total. Et cette douleur qui rendait le moindre mouvement pénible. Insupportable.

Au matin, l'homme s'est levé, avec la ferme intention d'aller visiter la plage de galets. Je lui ai demandé de me trouver d'abord une clinique: notre première visite serait en milieu hospitalier.

Ça tombe bien, le CHU de Nice n'était qu'à "quelques pas" de notre hôtel. Je me rappelle avoir marché les 3 plus longs coins de rue de ma jeune vie. Mon désir de recevoir une piqure mirculeuse, qui mettrait fin à cette intoxication alimentaire aux strudels (mon diagnostic).

Arrivée à l'hôpital Saint-Roch, ma prise en charge a été immédiate. Prises de sang et de température, électrocardiogramme, radiographies du bas-ventre, bref tout le bataclan. J'étais convaincue qu'ils ne trouveraient rien. J'en était convaincue. Cette douleur, aussi intolérable soit-elle, partirait avec une petite piqure d'une solution miraculeuse.

Ca ne se produisit pas. Les résultats de mes analyses biologiques sont revenus complètement anormaux. J'avais une infection quelque part, il fallait trouver. MERDE. La plage devrait attendre.

L'Homme a pris en charge le cas des assurances : gossage, obstinage. Ne voulaient pas payer. Chaque test devait être autorisé à la pièce. Je ne remercierai jamais assez l'Homme pour tout le soutien et le support logistique (et moral, n'oublions pas) apportés lors de cette épreuve. Ce fut difficile, nous en sommes sortis plus forts.

Un moment, l'équipe médicale en place nous a fait comprendre que peu importe les assurances, il FALLAIT procéder aux tests. Une question de vie. L'équipe médicale a été absolument charmante, extraordinaire. La prise en charge a été ce qui, selon moi devrait être ici, au Québec : immédiate, impeccable, attentionnée. Bien sur, il y a eu quelques moments d'attente, notamment entre le diagnostic et l'attribution du lit dans une chambre. Mais qu'est-ce que 2 ou 3 heures en regard des 36 à 48 que certains vivent souvent ici?

Bref.

Écho. Scan. Le verdict est tombé : c'était une crise d'appendicite et il fallait opérer. NOW.
Je me rappelle avoir beaucoup pleuré, avoir demandé si je pouvais prendre l'avion afin de me faire opérer chez moi: on ne veut jamais autant être à la maison que lorsqu'on est malades. "Non madame, si vous prenez l'avion, vous allez mourir". Oh, alors on ravale sa salive, on serre les dents, et on se dit que ça va aller.

On ne pense pas, à ce moment, que retirer l'appendice malade d'un patient est une opération de routine. Que c'est peu invasif. Tout ce qu'on sait, c'est qu'on veut les bras de son amoureux... L'Homme a été merveilleusement présent.

L'opération s'est très bien déroulée. Je me rappelle avoir fait des blagues à mon entrée au bloc operatoire avec le personnel, qui trouvait extraordinaire d'avoir une "canadienne française chez eux". C'est bien moi. Je me souviens du froid terrible au réveil. De la perfusion qui s'était déplacée dans ma main gauche et me faisait si mal. De l'infirmière soucieuse, consciencieuse. Des difficultés respiratoires.

J'ai souvenir du résident arrivant à mon chevet le 1er matin, afin de me dire "wow, il était vraiment temps que l'on vous opère!!!". Rassurant. Ca m'apprendra à endurer tant de mal pendant près de trois jours. Les résultats de l'analyse pathologique révèleront que mon appendice était infecté, hautement inflammé et perforé, c'est pourquoi j'avais si mal: l'infection se répandait. J'ai été TRÈS chanceuse et encore aujourd'hui, je dis merci à distance au personnel de l'Hôpital Saint-Roch de Nice : je n'aurais pu souhaiter une meilleure prise en charge.

Pour le reste, cela relève de l'anecdote logistique : l'obligation de repousser le retour au pays de quelques jours, l'assurance qui refuse de payer le billet pour mon amoureux, tous les soucis et l'énergie perdus dans ce dossier, alors que nous en avions besoin pour autre chose. Et la Côte d'azur que je n'ai vue que brièvement, au prix de grands efforts.

Mais je reviendrai. Un appendice en moins.



mardi 23 août 2011

Mots et maux d'ascenseur

12 étages qu'il faut gravir avant de parvenir à mon bureau.
Il y a les marches, parfois (surtout en mode descente, soyons honnêtes). Et il y a les ascenseurs.

oh.

C'est que vous ne les avez pas vus. Vous n'avez pas vraiment envie de les prendre. Je vous le dis. Croyez-moi sur parole.

Décrépits. Le mot est faible.

Ils sont donc au nombre de deux. 6 places chacun. 6 places bien serrées, s'entend. Il ne faut pas être trop lourd. Sinon les portes ferment et qui sait ce qu'il advient alors de vous. Je délire.

Parfois, l'ascenseur de droite décide de ne plus fonctionner. Ça arrive. Faut pas stresser (mais on stresse tout de même). Vous ne voulez pas vraiment prendre l'ascenseur de droite. Parce qu'on ne sait jamais.

Malgré tout, on les prend, ces fameux ascenseurs. Et on y fait des rencontres.

On se fait faire des déclarations d'amour par des psychiatrisés. Une femme, et un homme. On est un peu traumatisés, mais au final, ça nous fait bien rigoler et on prend le compliment.
On y voit de grandes joies. Et des peines. Comme cette employée ce matin arrivée en pleurs dans les bras de son patron. On ne saura jamais ce qui s'est passé. Mais ça nous a ébranlé. On y a pensé toute la journée. On y pense encore. J'espère que tu vas mieux, employée en pleurs.

Et on fait des blagues, jour après jour, avec ces inconnus croisés. Ceux qui sourient, ceux qui sont inquiets. On blague sur l'état de l'ascenseur. On espère ne pas rester coincés. Mais bon, on est prêts. Prêts à tout. À toutes ces rencontres.

Et on se dit que la désuetude (ça existe ce mot?) ça crée parfois des liens.

Et que ça, c'est extraordinaire. Ces sourires incertains mais complices que nous échangeons, quand l'ascenseur tressaute, s'ébranle, grince, coince. Cette humanité.




lundi 22 août 2011

Pour le meilleur et pour le pire (non, ce n'est pas ce que vous pensez!)

La main qui cherche.
Celle qui tâte et ne retrouve pas ce qui devrait pourtant être là.
C'était bien là!
Mais où sont-elles? Dans le sac? À moins que ce ne soit dans celui-ci? Ou encore celui-là?
Et on se met à tout lancer partout. À tout déplacer.
Comme si de bousculer l'ordre établi allait nous permettre de mieux retrouver le bien perdu.
Et puis le téléphone sonne.
Une gentille dame à la voix inconnue qui vous demande si vous n'auriez pas perdu vos cartes au Marché?
Si, justement.
Merci, gentille dame :) Vous avez fait ma journée, mon weekend. Ma semaine peut-être.
Je vous suis extrêmement reconnaissante.

Oh. Et en passant, lecteur, lectrice. Le mémoire avance. 34 pages de rédigées au cours des derniers jours. Je vais en venir à bout. :)

Pour ceux qui n'auraient pas compris : le pire ce w-e = perdre ses cartes.
Le meilleur = les retrouver. Et rédiger comme une déchainée.


lundi 15 août 2011

Comme un goût de Chine


Un DVD m'attendait hier en revenant à la maison (en fait, c'était plutôt 3, mais je passerai sur le mauvais film québécois déprimant et le film français trop long mais tout de même assez intéressant).

Ce qui a capté mon intérêt, c'est Last Train Home, un documentaire qui relate la vie d'une famille chinoise pendant 2 ou 3 ans. Les parents ont quitté la campagne profonde peu après la naissance de leurs enfants afin de travailler dans une manufacture à 2000 km de leur village natal. Ils veulent donner un avenir à leurs enfants - l'argent, l'éducation sont la seule porte de sortie pour les paysans. Les enfants sont laissés aux bons soins des grands parents. Malgré leur sacrifice, leur fille ainée abandonne l'école à 17 ans pour travailler aussi dans une manufacture. La force de ce film réside dans la retenue du père, dans le blabla incessant de la mère, qui voit ses rèves brisés, dans la rébellion de l'adolescente.

Et s'il ne s'agit pas d'un excellent documentaire, il a le mérite de dépeindre, sous une lumière parfois crue, une réalité qui est celle de dizaines, voire de centaines de millions de personnes.

Finalement, ce documentaire me rappelle, au travers des gares bondées et des bousculades, cette Chine que j'ai tant aimée il y a deux ans. Ces odeurs, ces gens qui travaillent sans relâche, ce monde si différent, auquel on se fait pourtant si rapidement. China, I miss you. Mais on se reverra bientôt :)


Ci-contre, la Perle d'orient, une tour de télévision à Shanghai. Se transforme en espère de boule disco la nuit venue. Terriblement Kitsch...et ravissant à la fois. Eh oui.


Le Bund, boulevard qui longe la rivière Huangpu, et ses somptueux édifices datant de l'époque coloniale. Lorsque j'y ai été, la vue était bloquée le long de la promenade, en raison des travaux en cours partout en ville en vue de l'Expo universelle de Shanghai (2010).



Living if - vivre sa vie sans regrets

Et si l'on vivait dès maintenant nos rêves les plus fous?
Si l'on mettait tout en oeuvre afin de vivre nos "si", de faire en sorte qu'il n'y ait pas, ou si peu, de regrets lorsque nous atteindrons nos vieux jours?

Voilà brièvement résumée la vision d'un couple de jeunes Américains, qui présente son cheminement à travers un site, livingif.com , soit "The real life adventures of a couple living their ifs by travelling around the world for 2-3 years."

C'est une démarche que j'admire et qui m'inspire fortement. Bien sûr, il y a le côté voyages. Combien de personnes rêvent de faire le tour du monde, ou plus modestement, de prendre l'avion une fois dans leur vie, de découvrir de nouveaux horizons, sans jamais le faire? L'argent, la carrière, les enfants,la santé, le temps qui passe trop vite nous "empêchent" souvent de réaliser nos ambitions. On remet à plus tard. Et si plus tard devenait maintenant?

J'aime cette idée. Je veux vivre mes "si". Au-delà des voyages, c'est le principe lui-même qui m'attire. Se redonner le pouvoir que l'on a sur notre vie. Savoir que l'on n'a pas à attendre le mois prochain pour se remettre en forme, que cela commence aujourd'hui. Que ce voyage que l'on désire tant faire mérite d'être planifié dès maintenant, qu'il soit petit ou grand. Et que les gens que l'on aime doivent aussi le savoir. La vie est trop courte pour avoir des regrets.

Je veux vivre mes "si". Et cela commence maintenant. Et vous?

*Merci à l'Homme, qui m'a fait découvrir livingif.com



mardi 9 août 2011

Manifeste d’une Y



Je suis une Y, ou du moins est-ce ainsi que l’on surnomme les gens de ma génération.
Fille de Baby-boomers, sœur d’une X…et d’une Y, tout comme moi.

Si je suis impatiente, le dois-je au Y qui me qualifie, ou plutôt à ma personnalité?
Si je partage certaines idées de ma génération, j’aime toutefois qu’on ne généralise pas.
Je suis unique. Chacun l’est.

J’aime que ma patronne me fasse confiance. Et que je le mérite.
J’aime mener à bien des projets passionnants. J’aime surprendre.
Mes intérêts et le plaisir –oui, le plaisir, ne le boudons pas- guident mes actions professionnelles.

Je ne peux imaginer rêver de la retraite alors que la trentaine n’a même pas encore sonné pour moi. Je veux être active, utile. Je veux apprendre et transmettre mes connaissances. Je veux faire une différence.

Je veux aimer. J’aime, de tout mon cœur.
Et je veux être là pour mes proches. Pour mes parents qui ne seront pas éternellement jeunes. Pour mes sœurs, qui ont toujours été là pour moi. Pour mes amis, ma seconde famille. Pour mon amoureux, avec qui je partage mon quotidien, mes rêves, mon cœur. Et pour tout ceux que je ne connais pas encore et qui auront besoin de moi.

Je suis aussi ambitieuse. À l’heure où l’on reproche aux Y de vouloir monter trop vite l’échelle des professions, est-ce un défaut? Je ne crois pas. Mes ambitions me poussent à me dépasser et aussi, parfois, à réclamer ce qui m’est dû. Je suis revendicatrice.

Je ne crois pas que gagner de l’argent honnêtement soit sale. Certains font plus que d’autres. Non, ce n’est pas toujours juste. Mais après avoir vécu un peu, on apprend tous que la justice, l’équité, sont parfois des notions relatives. J’aime toutefois croire qu’un jour, notre monde sera un peu plus juste. Que l’on reconnaîtra que le travail de chacun, peu importe les études, est un maillon essentiel dans le monde du travail.

Je suis aussi inquiète. Inquiète devant les violences qui surgissent partout. Devant l’économie qui va mal. Devant tous ces gens qui dépensent plus qu’ils ne le peuvent et qui s’enfoncent dans la spirale de l’endettement. Sans fond. Inquiète du sort de notre planète, que l’on malmène. Et infiniment préoccupée par le sort de millions d’autres être humains, qui n’ont presque rien et qui ne verront peut-être même pas de quoi aura l’air demain, tant ils sont affamés, malades ou violentés.

Le monde est profondément injuste et pourtant, cette planète, je veux la découvrir.
Je veux voyager pour voir de mes yeux, toucher de mes doigts, sentir, gouter, entendre la différence.

Parce que je crois sincèrement que le respect des différences nous rend plus riches… et nous permet parfois de comprendre.



Mon coming out : je suis folle d'elle...

Ceux qui me connaissent bien le savent déjà.
Ceux qui me côtoient ont de forts doutes.

L'effet de surprise sera donc limité...mais je me dois de faire mon coming out.

Je dois m'assumer pleinement en tant que... Crazy Dog Lady.

J'adore (oui oui) mon petit Boston terrier, qui a presque 10 mois. Et j'en parle beaucoup. Et j'y pense encore plus.
L'Homme aussi aime beaucoup son chien, mais nous le laisserons faire son coming out en temps et lieu, si jamais cela s'avère nécessaire.

Puisque mon grand intérêt pour mon chien est maintenant publiquement avoué, je ne m'empêcherai plus (adieu la censure canine!) de vous conter quelques histoires.

La première s'est déroulée le weekend dernier, alors que nous nous sommes dirigés vers Gatineau, afin de rendre visite à un couple d'amis. Après nous être assurés que "la bête" était la bienvenue à la soirée à laquelle nous étions conviés, nous avons réservé une chambre d'hôtel où les chiens sont permis. Eh oui,ça existe, et oui, on l'a fait!


WORST IDEA EVER.

Un chien, ça peut faire dodo n'importe où, tant que ça se sent un minimum en sécurité. Or, un hôtel, c'est par définition un lieu inconnu. Soit. Mais ses maîtres sont là, alors ça va. La bête a commencé à se détendre...avant de réaliser qu'il y avait beaucoup de bruits inconnus. Des gens qui vont et qui viennent dans le corridor, des portes qui ouvrent et qui ferment, des voix.

Notre repos n'aura été que de courte durée cette nuit là, puisque notre charmante compagne (i.e Keiko le plus mignon Boston terrier au monde) a passé LA NUIT à produire un grondement sourd, les oreilles pointées vers la porte, l'oeil hagard. Son langage corporel nous laisse croire qu'elle cherchait à protéger sa "meute" (i.e ses humains, l'Homme et moi) de quelque danger que ce soit.




Petit problème de compréhension humain/animal ici. Mais comment lui faire comprendre qu'on n'avait pas besoin d'être protégés? Au final, c'est assez cocasse, mais il reste qu'on avait une mine d'enfer (et pas positivement, laissez moi vous le dire) dimanche matin, parce que personne n'a dormi. Ni les maîtres, ni le toutou. Mais mademoiselle a pu faire la sieste au retour, alors que nous, non.


J'aime beaucoup mon chien mais...je l'aimais quand même un petit peu moins après cela. Ce genre d'histoire nous fait prendre conscience qu'un hôtel n'est peut-être pas un lieu pour les chiens. Et qu'il est peut-être mieux, parfois, de laisser mademoiselle à des gardiens.

Des volontaires pour garder le plus mignon Boston terrier du monde?





vendredi 5 août 2011

Pourquoi je n’aime pas la banlieue

Pourquoi je n’aime pas la banlieue?

Parce que pour vivre en banlieue, il faut être sacrément patient (et si l’on me demande en entrevue mon plus grand défaut, je dirai certainement l’impatience. Ce qui peut être une qualité au boulot, mais pas quand on est pris dans un bouchon de circulation)

Parce que je suis toujours prise dans le trafic au sortir de la ville (pourquoi tant de gens vont-ils en banlieue?!).

Parce que je suis encore PLUS prise dans le trafic au retour (j’en déduis que les personnes qui sont sorties de la ville veulent y revenir en grand nombre…)

Je n’aime pas la banlieue parce que les banlieusards nous soulignent à grand trait à quel point leur milieu de vie est extra (gazon, piscine, bbq)(moi aussi j'ai du gazon et un BBQ, en passant). Or, ils sont aussi les 1ers à se plaindre du temps qu’il leur fait pour venir en ville et des contraintes que cela impose (comme de ne pas pouvoir profiter de leur milieu de vie extra, puisqu’ils ont passé 4h à jouer dans le trafic certains jours)

Oh et j’oubliais…
Parce que ma peau de citadine attire les moustiques, qui s’amusent à me piquer au visage, changeant sa forme ovale pour quelque chose d’un peu monstrueux. Héhé. Mais ça c’est quand même un peu drôle.

Ceci étant dit, j’aime bien mes amis/famille qui restent en banlieue. Pour leur gentillesse, leur sens de l’accueil et du partage (et leur piscine, disons les vraies choses!) Et j’aime changer, découvrir de nouveaux coins.

Je réalise que je connais très peu les environs de Montréal, m’étant cantonnée dans mon île depuis 8 ans maintenant. Je crois bien en être sortie plus souvent par avion (ahhhh, les voyages) qu’en auto. Mais je dois dire que je prends plaisir à découvrir de nouveaux secteurs, aussi banlieusards soient-ils. Et je puis admettre que l’on aime résider à ces endroits…sans toutefois vouloir y vivre moi-même.

J’ai vécu en banlieue les 20 premières années de ma vie. J'ai attendu le bus qui ne passait qu'aux heures...et pas le dimanche. Et c’est amplement suffisant pour moi. Mais je vous aime les amis et ce ne sont pas 2 ou 3 ponts instables et un peu (beaucoup?) de trafic qui vont m’empêcher de venir vous voir.

Mais si vous pouviez vous doter d’un aérogare personnel, vous disposeriez d’un net avantage. ☺ Comme ça je pourrais voler jusqu'à vous, pour apprécier votre compagnie.


Parce qu'au bout du compte, ce n'est pas une question de ville ou de banlieue, c'est une question de relations interpersonnelles et du plaisir que l'on a à être ensemble.

L'ennui, c'est qu'il y a parfois des obstacles, des ponts (!!!) pour nuire à cela.

mercredi 3 août 2011

Fin de la saga : Lucky... un puppy chanceux!

Fin de la saga du chien perdu : on a retrouvé ses propriétaires au retour du boulot. Yé! (mais on n'a plus de chiot à la maison bouhouhouhouhou)

Vous avez perdu votre chien dans Villeray? On l'a peut-être!

Une surprise toute canine nous attendait au lever ce matin.
En sortant Keiko-le-plus-mignon-boston-terrier-de-montréal dans la cour, vers 7h, l'homme a eu la surprise d'y trouver...un autre chien!

Il s'agit en fait d'un chiot, vraisemblablement de race croisée. Il doit avoir environ 3 mois. C'est un petit mâle tout mignon.




Il est de couleur brun-roux, les pointes de son poil de dos sont noires. Il a les oreilles mi tombantes(peut-être a-t-il du berger dans le nez?).

Il portait un collier noir, mais n'avait pas de médaille.

SVP, publiez ce lien,afin que l'on retrouve ses maîtres rapidement.
Nous avons déjà avisé la fourrière municipale, ainsi que la clinique vétérinaire.

Nous aimerions toutefois trouver ses maîtres, plutôt que d'aller le porter à la fourrière.

Il doit bien y avoir une famille aimante à quelque part qui le cherche!



Vous pouvez consulter l'annonce que j'ai publiée sur kijiji :

http://montreal.kijiji.ca/c-animaux-autres-CHIOT-TROUVE-dans-VILLERAY-W0QQAdIdZ302851377

lundi 1 août 2011

Mémoire de citadines en adoption***

Lecteurs assidus,
Voyeurs de passage,
Amis qui se font un devoir de me lire lorsque je publie.
Famille.

Oui, ce soir je publie un billet.
Pour vous dire que les derniers jours (semaines?) ont été riches en émotion.
Vous comprendrez (peut-être pas?) que j'ai concentré mes énergies ailleurs (et dans des choses parfois aussi communes que prendre un verre entre amis...ou encore travailler sur le ?%&?*&* de mémoire).
Je vous rassure (oui oui) : ce dossier avance (oui oui!!!).
Mais les vacances étant ce qu'elles sont, mon contact principal, la source d'où je puise mon énergie mémoiresque (i.e ma directrice, dont la simple vision des commentaires sur mon document suffit à me pétrifier) est en vacances. Alors ça avance, mais pas nécessairement au rythme souhaité. Soit, ce sera terminé avec l'automne. Je l'espère. Il le faut. Ainsi soit-il.

Quelques nouvelles en vrac : Keiko (mon chien-le-plus-mignon-boston-terrier-de-montréal) fait la simili grève de la faim. Elle finit par manger, mais on doit jouer les clowns pour qu'elle daigne toucher sa gamelle. Étrange.

- Pour la troisième semaine consécutive cette semaine, j'irai squatter une piscine de banlieue. Stéphane Laporte (que je n'aime pas lire soit dit en passant mais-que-j'ai-quand-même-lu-vous-etes-libres-de-me-juger) suggérait dans une récente chronique que les gens ayant une piscine adoptent ceux n'en ayant pas. Eh bien une amie (appelons-la "blondie"..ou encore super amie) et moi avons mis ce principe à exécution : nous sommes des citadines en adoption : heureusement, nous avons rapidement trouvé des parrains, très heureux de partager leurs précieux joyaux couleur d'azur-plastifié.

- L'homme trouve cela étrange. J'aime.

Pour les foodies (!!!) j'ai bien l'intention de vous parler de ma récente expérience à l'Orange Julep, mais ce sera pour une autre fois. Faute d'aller au Joe Beef et au Toqué!, on se console comme on peut (et croyez moi, ça ne console pas!)

Oh et en finale de ce post spontané, une grande nouvelle : AMIE EXTRA EST REVENUE D'HAITI! Yéééééééééééééééé! :) Amie extra, je t'aime

*** Ah oui... et le titre, bien c'est un mélange d'un peut tout ce dont je parle. Il manque juste l'expression grève et amie extra. Ca sonne bien. C'est tout ! ;)