mercredi 28 décembre 2011

À qui la faute? - La chasse au coupable dans le monde de l'information

Le temps des Fêtes me donne le "temps" de réfléchir quelque peu.
Depuis un moment, je cogite sur l'idée de vous dresser un bilan de mon année 2011.
Je m'intéresse également à la notion du bonheur et du succès et à la façon dont cela est
parfois reçu par les autres.

Aujourd'hui, je vous présente toutefois quelques pensées portant sur la mort récente de Kim Jong-Il, le leader nord-coréen décédé dans le coin du 17 décembre 2011 selon ma mémoire et wikipedia !

En fait ce n'est pas tant la mort du "leader suprême" de la Corée du Nord que le fameux épisode "Kim-Jong-DEUX" qui m'intéresse ici.

Toute personne fréquentant les médias sociaux a ainsi appris dans les heures suivant la mort du dirigeant nord-coréen qu'une présentatrice de LCN l'avait nommé Kim-Jong-DEUX plutôt que Kim-Jong-Il (lire "il").

La nouvelle - l'erreur de la présentatrice, tout autant que le décès du leader)  a fait le tour du globe, comme en témoigne cette vidéo.

Je choisis de mon côté de taire le nom de la présentatrice. Ignorait-elle qui est Kim-Jong-il? S'agit-il d'une bête erreur de lecture, d'un manque de connaissance? Est-elle à blâmer ou bien est-ce la faute à son rédacteur, qui a rédigé "Il" plutôt que "il"? Voyez comme Il et II se ressemblent...

Pour avoir commis cette "bête" erreur et avoir possiblement terni l'image de TVA, propriétaire de LCN, il reste que la présentatrice a été rétrogradée au poste de rédactrice.

Qu'est-ce que j'en pense?

Pour avoir travaillé un bon moment dans le milieu des nouvelles et plus spécifiquement en rédaction, je crois que trop souvent ces erreurs font l'objet d'une chasse aux sorcières. Qui est le responsable? Il faut absolument chercher un coupable, quelqu'un à qui faire porter le blâme. Je crois de mon côté que les nouvelles, même si elles proviennent d'une "usine-à-saucisses-à-information" comme LCN, RDI, France 24, CNN ou autres le sont, ont passé entre les mains de maintes personnes. Pensons oui, aux rédacteurs, qui sont les premiers à rédiger les textes. Aux chefs de pupitre, leurs supérieurs. Aux assistants-réalisateurs, aux réalisateurs, et parfois même aux secrétaires de rédaction. Évidemment, aux lecteurs de nouvelles.

Parfois (souvent?) parce que le rythme est trop effrené, la chaîne de qualité n'est toutefois pas complète et un texte va en ondes sans avoir subi tous les contrôles nécessaires. Il arrive que des erreurs se glissent.
Oui oui, tout comme vous faites parfois des bourdes, petites ou grandes, au boulot. Sauf que tout oubli ou erreur est noté (et enregistré!) par des auditeurs. C'est le cas lorsqu'une animatrice lit mal un texte (erreur de sa part ou du rédacteur? Qui sait? Je m'en fous, et vous?)

N'oublions pas que les travailleurs de l'information sont des êtres humains comme vous et moi et qu'il leur arrive (oui oui!!!) de commettre des erreurs. Et que si prononcer "Kim Jong-Deux" est une bourde, ce n'est toutefois pas l'annonce du décès d'une personne toujours vivante, comme cela s'est déjà vu...!

Évitons donc de traîner sur la place publique cette jeune femme, qui doit déjà elle-même vivre avec son erreur. C'est probablement là son plus grand châtiment (je me sens comme un prêtre, voilà les grands mots! Vous serez tous châtiés!!!! (je délire)(devais-je le préciser??))

Et plutôt que de chercher le coupable, cherchons plutôt à corriger les processus : s'assurer que la nouvelle est bien rédigée, qu'il est clair pour l'animatrice qu'il s'agit bien de 'il' et non de 'II' (deux). Après cela, on pourra se demander si les connaissances de tous sont à jour.

Cessons de chercher les coupables. Évitons plutôt de reproduire de telles erreurs.

dimanche 11 décembre 2011

Peut-être pas une une fashionista... Mais bientôt titulaire d'une maîtrise

L'interminable maîtrise sera bientôt chose du passé.

Puisque rien n'est interminable (si si, je vous le dis...pour le meilleur ou pour le pire, ça dépend toutefois), c'est aujourd'hui que j'ai mis un point final à mon mémoire de recherche.

Pour l'instant, je ne saurais pas dire si je suis heureuse, soulagée ou inquiète du résultat (mon mémoire doit d'abord être corrigé par un jury de trois personnes). Je pense que je ne réalise juste pas. Parce que cet aboutissement représente beaucoup pour moi. Beaucoup de temps investi, d'énergie, d'argent (oui oui!), d'inquiétudes, de stress, parfois de plaisir, de frustrations, souvent (très très souvent). Mais j'ai terminé. Bon, pas tout à fait. C'est pas fini tant que ce n'est pas déposé, non?

Pour l'instant, le précieux document est entre les mains de Mme La Snob, ma grande amie, qui fera une beauté au document. Elle est comme ça elle, tellement snob qu'elle a réussi à maîtriser Word. C'est un art. Vraiment.

D'ici Noël, j'irai remettre trois copies et quelques formulaires à la faculté de Com de l'UQÀM.
C'est mon cadeau de Noël à moi de moi.

Pour 2012, je m'offrirai un peu de quiétude, du temps avec mes proches, de l'investissement dans ma carrière. Du temps pour moi, pour prendre soin de moi.

Et pour faire des choses triviales comme... du ménage (l'Homme sera heureux. L'Homme qui, d'ailleurs, fut un de mes grands supporters en m'appuyant. Depuis quelques mois, il m'avait déchargé d'une majorité des corvées désagréables du weekend. C'est presque avec plaisir que je reprendrai le collier. Salle de bain, j'arrive!!!!).

En cette fin de maîtrise, j'aimerais remercier toutes les personnes qui m'ont appuyé, mes amis notamment (et l'Homme, évidemment), ainsi que mes collègues et la famille.

Et de cette maîtrise, que restera-t-il? Un apprentissage certain pour la patience. Une autre façon de réfléchir, plus rationnelle. Une meilleure compréhension de la théorie et des concepts en communication (et plus largement en recherche). Et la fierté. La fierté d'avoir passé à travers cela. Après les cours parfois si exigeants. Le travail de recherche qui parait impossible à mener à bien. Les sacrifices, tant personnels que professionnels.

Il y a une fin à tout. Et bientôt, vous pourrez m'appeler Maître. Juste une fois, ok? Pour le plaisir :)



Petit

mardi 22 novembre 2011

Je serai là

C’est un compagnon précieux. Il m’a suivie depuis Québec jusqu’à Montréal. J’ai pleuré sur lui toutes mes peines d’amour. On a fêté ensemble l’obtention de mon DES, puis de mon DEC, ensuite de mon BAC et on soulignera prochainement ensemble, je l’espère, la fin de ma maîtrise. On a vécu quantité de déménagements et la joie de trouver le premier vrai emploi.

C’est, à ma connaissance, l’unique survivant de sa lignée. Sa mère, sa tante, ses frères et sœurs (ils sont nombreux) ont vu leur espérance de vie réduite. Lui, contre toute attente, a filé vers l’âge-d’or, soutenu par des bons soins et une diète appropriée. Avouons que dans ses jeunes années, il a mangé quantité de junk food. Depuis quelques années, il a toutefois droit à des plats de qualité. Conscientisation populaire aux bienfaits d’une saine alimentation.

Sa soif insatiable nous a inquiétés. Depuis notre retour de voyage (Chine, Hong Kong, Tokyo, vous ai-je dit?), inutile de le chercher : il est entrain de boire de l’eau. Il n’a pas maigri. Il a encore de l’appétit. Son regard est bien clair et il aime toujours chasser les ombres au matin. Mais cette soif incontrôlable… Je devais savoir.

Examen physique général hier et analyse sanguine. Le résultat est tombé : insuffisance rénale. Une maladie de « vieux ». Ses reins ne filtrent plus toutes les toxines, qui se retrouvent dans son sang. Il boit plus, pour filtrer plus, je crois.

Dire que je suis surprise par le résultat serait mentir. J’avais lu. Je connaissais les possibilités. Je craignais le diabète. Ce diagnostic me confirme que mon fidèle compagnon (avec lequel j’ai parfois entretenu une relation amour-haine, quand il venait hurler sa faim à ma porte au petit matin, qu’il mettait de la poussière partout et, plus récemment, parce que l’Homme y est très allergique) n’est pas éternel. Tout doucement, son corps vieillit et ses facultés vont fléchir.

Savoir que notre animal est malade implique une réflexion et des choix. Ma 1ere préoccupation : sa qualité de vie. Peut-on le soigner de façon à ce qu’il vive bien?
Souffre-t-il? Quel est le pronostic?

Mon Fripon serait encore « en forme ». Les signes de l’insuffisance rénale, bien qu’ils indiquent que ses reins sont endommagés, en sont à leurs débuts. Nous allons commencer par lui offrir une diète appropriée et voir si ses résultats sanguins s’améliorent. C’est fort possible.

La deuxième préoccupation est bien entendu les coûts. Il n’y a pas de carte d’assurance-maladie pour les chats, alors on débourse. Dans le cas de Fripon, il faudra faire quelques bilans sanguins dans les moins à venir. On ne parle pas pour l’instant de médication, simplement d’une diète adaptée, qui n’est pas plus dispendieuse que la précédente. Tous ces examens à venir représentent quand même une certaine somme d’argent. Que faire? Ce n’est pas un bien immobilier, ça ne prendra pas de valeur. Ce n’est pas un être humain non plus…

Alors certains pourront choisir d’endormir l’animal. C’est un choix. Et d’autres, comme moi, choisiront d’être là pour leur compagnon. Parce qu’ils ne peuvent pas s’imaginer sans lui. Parce qu’il a rythmé leur quotidien. Parce qu’ils croient qu’il a encore de bons moments devant lui. Parce qu’on lui doit bien cela. Même si c’est un animal. Un chat. Parce que la vie est forte. Et qu’on ne baisse pas les bras au premier obstacle.

Je serai là mon Fri.


lundi 21 novembre 2011

Maslow, mes voisins et moi

Quand j’étais jeune (oui, j’ai maintenant le droit d’utiliser cette expression!), nous avions des cours de FPS. Pour les jeunes ou les trop vieux : Formation personnelle et sociale (c’est bien ça, les semi-jeunes?) J’ignore si ça m’a formé de quelque manière que ce soit, mais il m’est revenu en tête ce weekend une chose : la pyramide de Maslow.

Ahhhhhhh, qui n’a pas eu d’examen avec ladite pyramide? Celle-ci montre une classification hiérarchique des besoins des êtres humains.  Je sais qu’elle a été remise en question depuis le temps, entre autres parce qu’elle n’est pas représentative de la réalité de TOUS les humains, mais j’avoue qu’elle sert assez bien ma cause présentement.
La pyramide se décline donc ainsi:

Source de l’image : http://semioscope.free.fr/IMG/gif/pyramide_maslow.gif

Les besoins physiologiques sont liés à la survie de l’individu : manger, dormir, boire, respirer, etc. Les besoins de sécurité consistent à se protéger contre les différents dangers potentiels. La sécurité est relative au corps, à la santé, la propriété, etc. Bon, vous voyez le principe maintenant? Sinon, je vous laisse fouiller le web à la recherche de définitions. Wikipedia vous sera très utile.

Depuis quelques mois, il se trouve que ma pyramide de Maslow est ébranlée dans ses bases par deux êtres peu scrupuleux que nous appellerons respectueusement « les voisins d’en bas ». Ces voisins sont des colocs. Bien. Ils travaillent la nuit. Pour l’avoir déjà fait : respect. Ils écoutent de la musique assez fort, ainsi que la TV. Soit, je peux vivre avec. Ils ne sont pas les premiers ou les derniers. Ils ont un bébé hurlant. C'est la vie. Et un chien qui hurle autant. Coudonc, ça va donc ben mal!

Toutefois, vivre en société implique aussi de respecter son voisin (ou son prochain, c’est selon!). C’est pour cette raison que j’enfile mes talons uniquement avant de partir : pour ne pas déranger inutilement mes voisins. Pour cela aussi que je refrène mes élans de karaoké-maison : parce que les murs sont en carton. Des fois je fais du bruit. Ou beaucoup de lavage. C’est la vie.

Qu’on me réveille à toutes les nuits en jouant du marteau, en claquant des portes et en criant des « TABARNAK! » gros comme le bras, alors là, j’accroche.

Parce qu’on ne me respecte pas. Je sais qu’ils vivent selon un horaire différent. Mais je ne crois pas avoir à en subir les contrecoups dans mon quotidien : c’est moi qui manque de sommeil, moi qui suis de compagnie moins agréable, moi qui m’endors à la journée longue, parce que j’ai été réveillée une, deux ou trois fois dans la nuit. Moi dont le besoin physiologique de faire dodo n'est pas respecté. Moi qui ne me sens plus bien chez moi.

Le pire, c’est qu’ils sont tout simplement inconscients, je crois, de l’impact de leurs gestes. Je leur ai expliqué les murs de carton, la musique a baissé le jour. Mais pas la nuit.

Est-ce que je peux DORMIR en paix (calice)?

...comme ça Maslow pourra retourner végéter doucement dans ses vieux cartons.

dimanche 23 octobre 2011

Keiko Superstar!

Ses 21 lbs de muscles bien compacts feront-elles le poids au concours Casting Fido?


Keiko tente aujourd'hui sa chance: déjà une vedette locale, elle souhaite étendre son terrain de séduction canine à la scène nationale et, pourquoi pas, internationale! Keiko vise rien de moins que le statut de Superstar! Aidez-la à atteindre son rêve en votant chaque jour sur la page suivante http://www.castingfido.ca/dogs/13900

VOTEZ POUR KEIKO ICI!!!

Un vote par jour pour Keiko c'est:

- Voter pour le plus beau Boston terrier de Montréal et probablement de la province (possiblement du pays...et même, ne nous gênons pas, DU MONDE!)
- Aider Keiko à obtenir le statut de Superstar internationale, elle qui a déjà celui de vedette locale et de Diva de la maison.
- Contribuer au règne des Boston terrier, qui sont, trève d'humilité, les chiens les plus mignons de l'univers.
- Montrer que diversité = beauté. Même avec des oreilles de chauve-souris, un nez et une queue de cochon, on peut séduire. La séduction, c'est beaucoup une question de confiance en soi et Keiko en a à revendre!
- Quoi, vous avez besoin d'une raison de plus??!! C'est facile : Pour chaque vote au Casting Fido, Fido fera un don de 1 $ aux Chiens-Guides de la Fondation des Lions du Canadajusqu'à concurrence de 200 000 $.

Grâce à votre aide, l'entraînement de 10 chiens-guides pourrait ainsi être financé! ,

Voici quelques informations physiques sur Keiko (ben quoi...si elle veut devenir mannequin)
Poids: 21 lbs
Hauteur : 30 cm à l'épaule
Couleur du poils: Noir bringé et blanc.
Signe distinctif: parfaite ligne blanche entre les yeux. Babine gauche qui reste parfois retroussée
Taille des vêtements: Medium au niveau des épaules, small à la taille.
Couleur des yeux: bruns et...étonnamment droits pour un Boston terrier!

Voici quelques clichés illustrant Keiko au quotidien. Si c'est pas un look de Diva, ça...!



vendredi 21 octobre 2011

Vieille bitch : du jugement des passants

J'arrive tout juste de promener mon chien. Même si je suis claquée. Un beau moment, chaque fois.
La plupart d'entre vous savez probablement que je voue pratiquement un culte à mon chien.
C'est un peu gros, ok, disons que je l'aime beaucoup beaucoup.
Certains savent aussi que l'Homme et moi avons rencontré une éducatrice canine à la maison le weekend dernier pour régler quelques comportements de Keiko, notamment le fait qu'elle saute bcp sur les gens.

Je reviens donc de ma marche un peu fâchée : c'est que j'y ai croisée une vieille bitch.
Le genre qui dit des choses tout fort une fois que tu es passé à côté.
Chère vieille bitch, au lieu de donner un PETIT coup sur la laisse de mon chien pour la corriger à votre approche (bon, 2 ou 3, peut-être), il est vrai que j'aurais du la laisser sauter sur vous. Ç'aurait été beaucoup plus agréable, j'en suis convaincue, d'avoir un chien qui vous met ses pattes sales dessus et, p-être, vous fait mal avec ses griffes. Vous auriez été vraiment plus heureuse. La prochaine fois, j'éviterai de la corriger. Je m'en rappellerai.

La prochaine fois aussi, si vous OSEZ dire tout haut un autre truc du genre "aimerais-tu ça que je te donne des coups comme ça moi aussi" une fois que je suis passée, je vais peut-être faire demi-tour et venir vous dire deux mots. Parce que si mes gestes ont de l'ampleur, je ne fais nullement mal à mon chien. J'aime mon chien et son bien-être m'importe. Et elle n'est en aucun cas un chien battu, sa qualité de vie est enviable. Alors soit vous avez le courage de vos propos, soit vous fermez votre gueule.

Alors, vieille bitch, je vous (ah, eh puis fuck le vous) je T'EMMERDE.

*Le jugement des autres, en regard de quelque chose que nous aimons beaucoup (ici le chien) est blessant. Quand j'aurai des enfants, si je suis témoin d'un truc du genre, je pourrais, je dis bien pourrais, MORDRE.

mercredi 19 octobre 2011

Pur noisetier – quelqu’un a vu l’étude?

Je me fais plaisir ce midi, en vous écrivant ce billet.
Certains se rappelleront peut-être que le comédien Marcel Leboeuf avait été sur le plateau de Guy A. Lepage en avril 2011. Il avait alors effectué une sortie contre l’émission La Facture, qui avait présenté un reportage sur le collier Pur Noisetier, ce collier fait de bois qui aiderait à soulager certains maux.

J’avais alors ressenti un profond malaise en regardant cette entrevue à Tout le monde en parle.  Peut-être parce que j’ai de la difficulté avec ce qui est « alternatif », c'est vrai.

Je me rappelle toutefois une chose : il avait été question d’une étude devant sortir à l’automne…et qui, de ce que j’en avais alors compris, viendrait expliquer comment le noisetier peut être bénéfique à la santé. Il y aurait du concret. Des « preuves ».

Quelqu’un a-t-il vu circuler ladite étude?

dimanche 16 octobre 2011

Une patiente et son chirurgien : la rencontre de deux univers. La rencontre de 2 humains.

Qui a dit qu'art et monde de la santé était incompatibles?
Certainement pas Anne Robert, violoniste de carrière, et Dr Alain Gagnon, chirurgien plastique au Centre hospitalier de l'Université de Montréal (CHUM).

Samedi soir, l'Homme et moi avons eu le bonheur d'assister à la première d'un projet spécial, Une patiente et son chirurgien en concert. J'ai côtoyé à quelques reprises Mme Robert depuis l'été. Lorsque je vous parlais d'un moment de grâce professionnelle,  eh bien! c'était de cette rencontre dont il était question!

Anne Robert est une femme lumineuse à l'énergie contagieuse. Après avoir été soignée pour un cancer du sein, elle a appris qu'elle était porteuse d'une mutation génétique, la BRCA2: les risques de développer un autre cancer du sein, ou encore un cancer des ovaires, étaient de 86%. Mme Robert a opté pour une chirurgie prophilactique (de prévention). C'est dans ce cadre qu'elle a rencontré Dr Gagnon, qui allait devenir un grand ami.

Dr Gagnon est non seulement un virtuose du scalpel, mais c'est également un musicien accompli, qui a fait des études universitaires en piano, avant de se tourner vers la médecine.

Après avoir été opérée par Dr Gagnon, Anne Robert lui a parlé de son projet: venir en aide à toute personne porteuse d'une mutation génétique, en lui offrant soutien et information. Un projet que caressait aussi le chirurgien...qui venait-là de trouver sa complice!

Soutenus par la Fondation du Conservatoire de musique du Québec à Montréal et la Fondation du CHUM, Anne Robert et Alain Gagnon ont présenté hier une première partie de leur projet, Continuum.
Ce projet se décline sous plusieurs angles : concerts racontant, à travers musique et textes, le vécu entre maladie et guérison de Mme Robert, livre-disque à venir, dans lequel on retrouve témoignages et informations sur la mutation génétique BRCA, création d'un site web...ainsi que d'une structure au sein du CHUM afin de venir en aide aux patients touchés par les mutations génétiques. Il faut savoir que l'information sur le sujet accessible au grand public demeure limitée, notamment en ce qui a trait aux traitement préventifs possibles.

Hier soir, la salle était comble. Guichet fermé. Complet. Et il y a eu ovation. Longue ovation. Très longue. Comme si on ne voulait pas que ces 10 pièces choisies se terminent. Je vous rassure: ce n'est que le commencement.

- Quand il est question de cancer, et plus largement de cancer du sein, j'ai toujours une pensée pour mes tantes. C'est que ma famille a été touchée de près par le cancer. Ma mère a perdu deux soeurs aux mains de cette terrible maladie, à des âges différents. Ainsi que sa maman. Mais peu importe le moment où le crabe, comme le nomme le chroniqueur et journaliste Patrick Lagacé, frappe; il est toujours trop tôt. Et malheureusement, trop souvent encore, il est encore trop tard.

C'est pourquoi il faut soutenir la recherche et les projets tels que Continuum : pour que les mamans et papas de ce monde atteints de cancer puissent voir leurs enfants grandir. Qu'ils aient le soutien et l'information nécessaires afin de faire les meilleurs choix qui s'appliquent à leur condition.

samedi 15 octobre 2011

Y'est trois heures du matin - nuances

3 h 25 am.
Quelle meilleure heure pour publier un billet?
Hum - toutes, me direz-vous.
Ok, je promets de retourner dans les bras de morphée (et de mon homme) dans les minutes qui suivent.
Suis simplement venue "m'abrutir" sur le net, comme chaque fois que mon cerveau fonctionne un peu trop intensément à mon goût.

Les derniers jours ont été intenses.
Au travail, j'ai un gros projet qui est venu à terme : on a publié un cahier de 12 pages dans La Presse, que j'ai coordonné et rédigé  de A à Z. Ca a été une super expérience, vraiment. Mais je suis contente de passer à autre chose : au suivant!!!

Sérieusement, je ne manque pas de défis au travail. Mais ce n'est pas tous les jours que j'ai des projets qui stimulent la fibre de la journaliste en moi. Et journaliste je suis encore dans l'âme, même si je suis passée du côté sombre de la force il y a plus de deux ans. Malgré mon travail de recherche aussi.

Bref, j'ai aimé le contact avec le monde médiatique. J'ai aimé pouvoir rédiger, donner de la visibilité à des équipes qui font un boulot extraordinaire. Et maintenant j'aime l'idée de faire autre chose : nouveau bureau, nouvelles fonctions, plus de responsabilités. Yé!

Et maintenant, pour citer Nuance - y'est quatre heures du matin (...)  Vivre dans la nuittttt y'est l'heure d'aller m'coucher.

Faque c'est ça que je fais!
(ok, je vais me coucher)

samedi 1 octobre 2011

Ces samedis-là!

Vino
Computer
Maitrise.
Thé chaï.

Re-vino.

Une maîtrise à finir.

Merci Dame nature d'apporter enfin temps frais et pluie. Ça déconcentre moins...

lundi 26 septembre 2011

Comme un cadeau d'anniversaire - genre.

Je profite de mon heure de dîner au boulot pour rédiger quelques mots.
Malgré le soleil.
Malgré cet été qui ne veut plus finir et vole du temps à l’automne.

J’ai voulu rédiger un « message cadeau d’anniversaire » pour ma grande amie (Mme jesuissnob.com en personne), qui fête aujourd’hui son XXe anniversaire. Oui, je tairai le chiffre. Non, elle n’est pas vieille. C’est plutôt moi qui le suis. Elle, c’est une jeune poulette.

Donc, à quoi ça ressemble, un « message cadeau d’anniversaire » ? Ça ressemble à beaucoup de souvenirs communs et à des mots qu’on couche sur papier (ou dans un fichier word, eh!) en pensant à une personne qui est dans notre vie depuis plus de 17 ans maintenant.

Ouch, 17 ans!!! Mme Snob et moi nous sommes rencontrées à l’aube de notre secondaire, entre une flûte traversière (elle) et un trombone (moi). Une relation rythmée par l’adolescence, ses sautes d’humeur, sa quête d’identité, ses passions, ses rejets. Ses coupes de cheveux étranges. Une relation parfois houleuse – c’est que Mme Snob a toujours eu le verbe bien aiguisé alors que je suis plus…tempérée.

J’ai souvent rendu hommage à l’intelligence de Mme Snob, cette même intelligence qui lui a parfois (souvent?) valu d’être considérée comme différente. Hors, aujourd’hui, tout le monde voudrait avoir les connaissances, l’acuité intellectuelle que Mme Snob cultive depuis son tout jeune âge.

Mais je vais aller au-delà de l’éloge de ses neurones. Parce que si elle est dans ma vie 17 ans après notre rencontre, c’est parce que c’est une amie extraordinaire. C’est celle que j’ai appelée quand j’ai vécu ma première rupture amoureuse. Et 15 ans plus tard, c’est encore vers elle que je me suis tournée il y a 2 ans, après avoir eu le cœur brisé. Je ne voulais personne d’autre.

C’est que Mme Snob, malgré son nom, est profondément humaine. L’un n’exclut pas l’autre. Son cœur est immense et si elle parle beaucoup au quotidien, elle sait tendre l’oreille quand ses amis sont brisés. Elle a ce don qui permet de recoller les morceaux ensembles, qui fait qu’on a envie de continuer à avancer, même si la vie est parfois une salope.

Mme Snob est là, tout simplement. Et ça donne envie d’être là pour elle.

En 17 ans, notre amitié est devenue plus mature, nos sujets de conversation, pas toujours. La vie nous fait vivre dans deux villes différentes, à 300 km de distance et pourtant, on trouve quand même le moyen d’être proches.

Chaque jour qui passe sans avoir de ses nouvelles est toutefois un jour un peu vide. Mais je suis chanceuse : ils sont rares.  

Joyeux anniversaire mon amie! Tu me manques.

mercredi 21 septembre 2011

Entre le noir et le blanc, il y a l'autocensure

C'est un sujet que j'ai fréquemment lu sur des blogues personnels.
Et je dois avouer aussi en faire. Je parle d'AUTOCENSURE.

Il m'arrive souvent d'avoir envie de venir pester ici.
Parfois je le fais (pensons à THE FIDO CASE ), mais plus souvent qu'autrement je garde pour moi
ce qui me gonfle le coeur de bonheur, ou encore de rage.
Parce que la toile ne sait pas garder de secret. Et parce que mon anonymat est ici somme toute très relatif, puisque je publie la plupart de mes messages sur mon compte Facebook et Twitter, où je suis clairement identifiée.
De toute façon, aujourd'hui, on peut toujours (ou presque!) retracer la personne ou l'ordinateur d'où provient le message. Pas que j'aie vraiment des choses à cacher: dans la "vraie vie", celle où l'on me connaît en chair et en os, je suis plutôt un livre ouvert.

Mais il y a des choses que l'on ne peut dire ici sans se compromettre, semble-t-il.
Parler du boulot.
Des collègues.
Des amis.
De la famille.
Des amours.
Des joies et des peines.

Qu'est-ce que je peux dire, au fond, sans me faire questionner de long en large?
Bloguer, c'est aussi cela: s'exposer au regard des autres, révéler ses pensées et parfois, se montrer vulnérable. Mais pas trop.

Ce que l'on dit ici peut nous suivre longtemps.

Ça fait réfléchir...

mardi 20 septembre 2011

Sachez-le

J'en ai VRAIMENT marre de travailler sur ma maîtrise.
Les weekends. Le soir. C'est jamais assez. Jamais.

dimanche 11 septembre 2011

Mon 9-11

J'ai rarement parlé de ce que je faisais le 11 septembre 2001, parce que cela ne me semblait pas significatif.
J'ai entendu des tas d'histoires de gens ayant été foudroyés par la nouvelle. J'ai écouté. Fascinée. Troublée.

En vieillissant (haha!) on réalise toutefois que chaque petit moment est significatif.
Et si je ne connaissais rien du World Trade Center ou du terrorisme en septembre 2001, on peut dire que les attaques d'Al Qaida sur New York auront aussi, à leur façon, changé ma vie, comme celle du monde entier.

Alors, que faisais-je, ce matin-là?
En 2001, j'avais 18 ans. J'étais jeune, naive, je n'avais rien vu du monde encore. Je n'avais jamais été à New York. Mon monde se résumait à ce que je connaissais et à ce que je lisais sur l'extérieur.

Le matin des attentats, j'avais cours au CÉGEP, à 10h. Je me rappelle m'être levée et, exceptionnellement, ne pas avoir ouvert la télé ou la radio ce matin-là. Dans le bus, des amis étaient présents: les attentats étaient le "talk of the town". "Le World Trade Center a été attaqué". J'ignorais ce qu'était cet édifice, sa symbolique, la quantité de travailleurs qui pouvaient s'y trouver. J'ai rapidement appris, toutefois.

À l'école, nous nous sommes rués sur les téléviseurs, qui avaient été allumés partout. Les cours n'avaient plus d'importance. Ces attaques, l'Amérique visée, c'était irréel, surréel. Et ces édifices qui s'effondraient.
Dans notre jeunesse, notre candeur, nous avons été ébranlés.

Les attentats ont prouvé que notre puissant voisin n'était pas inattaquable. Et le monde dans lequel nous avions grandit, insouciant, n'était plus.

18 ans, c'est l'âge où l'on devient adulte. C'est le moment où j'ai décidé de me tourner vers le journalisme, plutôt que les arts. C'est là que je me suis tournée vers l'actualité nationale, internationale, réalisant qu'il y avait plus que mon nombril : une planète entière vibrait, rythmée par l'amour et par la haine. Et il me fallait la connaître.

Depuis j'ai visité New York. Un nombre incalculable de fois, me semble-t-il. J'aime cette ville, ses habitants, son énergie. Et je tente, à chaque année, de découvrir un peu plus notre planète.  Voyager m'enrichit. Ouvrir nos horizons à d'autre cultures efface la peur que l'on peut ressentir face à l'inconnu.

J'embrasse l'inconnu, je ne le crains plus.

dimanche 4 septembre 2011

Que des histoires...et des propos abstraits

Et si je vous écrivais une fiction?
Et si je cessais de baser mes écrits sur la réalité et vous offrais quelque chose de complètement déjanté?
J'ai parfois envie de vous conter des histoires...(mais je ne crois pas donner dans la littérature extrême, pardonnez-moi)(d'ailleurs la littérature extrême existe-t-elle?)
Trop de questions.
Ce doit être ce qui se produit quand on passe trop de temps dans sa tête et ses bouquins.
Que notre iris demeure complètement contracté, parce qu'il a trop longtemps  été  exposé à la lumière de l'ordinateur, que nos yeux se font plus paresseux, notre cerveau aussi. (et que l'on rêve de se procurer de nouvelles lunettes avec monture effet croco-hipster).

Pourtant, la créativité est là, tapie quelque part, et on ne peut en faire longtemps abstraction.
Elle est là qui guette, bouge telle un félin qui sent sa proie, se rapproche de vous.
Elle vous murmure à l'oreille que vous ne pourrez pas l'ignorer très longtemps.
Parce qu'elle est vous et que vous êtes elle.
Et peu importe, que vous fassiez abstraction d'elle, elle reviendra.
Elle est la plus forte. Et elle le sait.
Vous pouvez toujours la repousser, elle finira nécessairement par revenir, plus forte.
Alors on a le choix de passer sa vie à fuir quelque chose qui est profondément ancré en nous, ou alors de l'embrasser. De saisir cette abstraction à plein corps, de la faire sienne.
On encore on peut lui faire une petite place. Mais s'en contentera-t-elle?

S'en contentera-t-elle seulement?

jeudi 1 septembre 2011

La Grande braderie de mode québécoise s'amène à Québec! (et reste aussi à Mtl)

Entre la rédaction d'un texte pour le boulot et un morceau de mémoire, j'ai pris une petite pause afin de vérifier quelque chose qui me chicotait depuis un moment : quand aurait donc lieu la Grande braderie de mode québécoise, mon classique automnal. Rassurez-vous mesdames (et messieurs!), elle se déroulera du 20 au 23 octobre prochains, au Marché Bonsecours.

Mais. MAIS!!! Amis de Québec, sachez-le : La Grande braderie vient à vous pour la première fois cette année! Du 28 au 30 octobre, vous pourrez aussi laisser la "fashionista" (je hais ce mot) qui sommeille en vous libre de flâner (et de faire exploser son budget) parmi les griffes québécoises. À ne pas manquer.

Voici le lien pour avoir plus d'infos:

http://www.braderiedemodequebecoise.com/quebec/localisation.htm

Et une liste exhaustive des participants (à ce jour). ENJOY!


Mode féminine
Aime Com Moi
Anne de Shalla
Annie 50
Atelier b.
Barilà
Le Blanc Mouton
Bodybag by Jude Clothing
Ça va de soi
Cherry Bobin
Cokluch
Créations Encore
Création Ysol
Dept
Design Will Be
Dinh Bà Design
Dita & Bella
Émilie Desmeules
Ève Gravel
Envers par Yves Jean Lacasse
Ex'citation
Extenso 14 + (tailles fortes)
Fluide
Frëtt Design
Gaudette Design
Georges Lévesque
Ginger
Grob
Iris
Judy Design
Julie Bou Collection
Karen Lavertu
KarKass
Kärv
Kollontaï
Lab Créatif


Lady Dutch
Lelièvre
Leonardo Bennotti
Luc Fontaine
Mackage
Maillagogo
Marie Saint-Pierre
Melow Design
Mélissa Nepton
Message Factory
Mojito
Muse par Christian Chenail
Musky éco-designer
!NU.I Fashion
Oöm Ethikwear
Respecterre
Rud
Rudsak
Ruelle
Saatchi
Schwiing
Second Clothing
Serum Collection
Slak
Soïa & Kyo
Stacey Zhang
Super Trash
Tavan & Mitto
2 Roses
Véronique D’Aragon
Véronique Miljkovitch
Vilaine Demoiselle
Voyou
White Label
Winnie Fashion
Xpression Mode

Bijoux Manteaux
Bijoux Caroline Néron
Bijoux Cré-art
Bijoux Rosebud
Boa
Création Osmose
Èk San Créations
Estrella Bijoux
Èva Monde
Fixation
Les Perles Rares
Lily Rose
Manifest Design
Micalla
Patricia David
Stella Bijoux
Sylvie Germain
Toca Design
Dino Gaspari
Fourrures Luna
Harricana
Mackage
Rud
Rudsak
Soïa & Kyo


Mode masculine
Atelier b.
Colt
Design Will Be
Envers par Yves Jean Lacasse
Ex'citation
Ivano Homme
JC Rags
Kärv
Mackage
Musky éco-designer
Oöm Ethikwear
Report collection
Respecterre
Rud
Rudsak
Second Clothing

Mode enfantine
Ex'citation
Lilidom
Xpression Mode

Accessoires – chapeaux - sacs à main
Cokluch
Concubine (sacs à main)
Furlux
Geneviève Dostaler (chapeaux)
Ophélie Hats (chapeaux)
Matteo Mio (sacs à main)
Musky éco-designer
Nicole & Co
Noujica
Rachel F.
Samsara (ceintures, sacs)

Lingerie – détente - maillots de bains
Arianne Lingerie (femmes)
Des Hauts et des Bas
Mondor
Pedro Sport (hommes et femmes)
Turco Design


mercredi 31 août 2011

Moment de grâce

C’est l’histoire d’une grande amitié. D’une complicité.
Celle de deux personnes qui se sont rencontrées par le plus grand des hasards. Deux artistes, chacun à leur façon, mais surtout, deux êtres profondément humains.

Ce soir, j’ai vécu un rare moment de « grâce professionnelle », vous savez, ce moment qui vous fait oublier toutes les journées où vous auriez eu envie de lancer la serviette. Qui fait en sorte que la longue journée de travail qui est derrière nous importe peu: seul le moment présent, exquis, compte.

Ces moments où l’on ne peut que dire « merci, la vie ».

Merci de mettre sur mon chemin des personnes aussi extraordinaires, qui viennent illuminer mon quotidien, marquer mon parcours professionnel.

Et j’ai aussi envie de souligner à quel point, cette semaine, après avoir effectué de nombreuses rencontres pour un projet que je dirige, je suis reconnaissante d’avoir la santé. On ne réalise pas à quel point c’est précieux, à quel point tout peut basculer rapidement.

mardi 30 août 2011

Qu'est-ce que c'est?


Une petite image croquée pour vous en ce mardi matin.

Je vous laisse deviner! :)

lundi 29 août 2011

"Gnagnagni, gnagnagna"


Anecdote d'ascenseur ce matin.

Je croise un homme âgé, qui se dirige vers une clinique X.
Il monte au 10e, moi au 12e.
Il me sourit.
Je lui dis que nous ferons un bon bout d'ascenseur ensemble.
Il me demande, intéressé, si je suis "garde-malade".
Je lui réponds que je suis aux communications.
Ça semble l'embêter.
Il me dit : alors vous faites des 'gnagnagni, gnagnagna'.
(dans ma tête : wtf, ????!!!!).

Et de lui expliquer à quoi ça sert quelqu'un aux coms dans un CHU.

Ca m'a bien fait rigoler.

'gnagnagni, gnagnagna'
Redéfinition de tâche en vue?

vendredi 26 août 2011

Il y a un an que je t'ai laissé...

..mon petit appendice adoré (keuf keuf).

Il y a un an, l'homme et moi achevions de merveilleuses vacances.
Paris, Berlin... nous allions terminer le tout sur la Côte-D'azur, à Nice.

Ce moment de repos et de détente, commandité par nos vacances annuelles durement gagnées,
allait toutefois prendre une toute autre tournure.

À Berlin ont débuté de curieux symptômes. Maux de ventre (ça, je suis habituée. Très résistante à la douleur des maux de ventre je suis devenue avec le temps), perte d'appétit (absolument anormal dans mon cas, mais peut-être avais-je ingéré trop de ces délicieux strudels dont seuls les Allemands ont le secret?), maux de coeur. Faiblesse.

Mais non. je n'étais pas enceinte (fiou).

J'ai fait le vol de retour Berlin-Paris avec la mer au bord des lèvres. Et le trajet en TGV Paris-Nice en me bourrant d'advil et d'aspirine. C'était tout ce qui passait, cela gelait un peu le mal, mais si peu. Même la vue d'un verre d'eau me rendait malade.

Arrivés à Nice, fatigués par la journée de voyage, nous sommes allés directement à l'hôtel. Il faut dire que la nuit était bien entamée. Je n'ai pas dormi cette nuit-là. J'ai en fait vécu la pire nuit de ma vie. Un cauchemar éveillée. Découvert ce que le mot "douleur" voulait vraiment dire. Cherché une position pour être confortable...sans en trouver. Pris des bains chauds. Une douche froide. Vomi de la bile couleur "Alien", tout en sachant que je n'avais rien ingéré depuis près de 48h. J'avais chaud. J'avais froid. Je mettais cela sur le compte de la climatisation et de la fatigue. Le déni total. Et cette douleur qui rendait le moindre mouvement pénible. Insupportable.

Au matin, l'homme s'est levé, avec la ferme intention d'aller visiter la plage de galets. Je lui ai demandé de me trouver d'abord une clinique: notre première visite serait en milieu hospitalier.

Ça tombe bien, le CHU de Nice n'était qu'à "quelques pas" de notre hôtel. Je me rappelle avoir marché les 3 plus longs coins de rue de ma jeune vie. Mon désir de recevoir une piqure mirculeuse, qui mettrait fin à cette intoxication alimentaire aux strudels (mon diagnostic).

Arrivée à l'hôpital Saint-Roch, ma prise en charge a été immédiate. Prises de sang et de température, électrocardiogramme, radiographies du bas-ventre, bref tout le bataclan. J'étais convaincue qu'ils ne trouveraient rien. J'en était convaincue. Cette douleur, aussi intolérable soit-elle, partirait avec une petite piqure d'une solution miraculeuse.

Ca ne se produisit pas. Les résultats de mes analyses biologiques sont revenus complètement anormaux. J'avais une infection quelque part, il fallait trouver. MERDE. La plage devrait attendre.

L'Homme a pris en charge le cas des assurances : gossage, obstinage. Ne voulaient pas payer. Chaque test devait être autorisé à la pièce. Je ne remercierai jamais assez l'Homme pour tout le soutien et le support logistique (et moral, n'oublions pas) apportés lors de cette épreuve. Ce fut difficile, nous en sommes sortis plus forts.

Un moment, l'équipe médicale en place nous a fait comprendre que peu importe les assurances, il FALLAIT procéder aux tests. Une question de vie. L'équipe médicale a été absolument charmante, extraordinaire. La prise en charge a été ce qui, selon moi devrait être ici, au Québec : immédiate, impeccable, attentionnée. Bien sur, il y a eu quelques moments d'attente, notamment entre le diagnostic et l'attribution du lit dans une chambre. Mais qu'est-ce que 2 ou 3 heures en regard des 36 à 48 que certains vivent souvent ici?

Bref.

Écho. Scan. Le verdict est tombé : c'était une crise d'appendicite et il fallait opérer. NOW.
Je me rappelle avoir beaucoup pleuré, avoir demandé si je pouvais prendre l'avion afin de me faire opérer chez moi: on ne veut jamais autant être à la maison que lorsqu'on est malades. "Non madame, si vous prenez l'avion, vous allez mourir". Oh, alors on ravale sa salive, on serre les dents, et on se dit que ça va aller.

On ne pense pas, à ce moment, que retirer l'appendice malade d'un patient est une opération de routine. Que c'est peu invasif. Tout ce qu'on sait, c'est qu'on veut les bras de son amoureux... L'Homme a été merveilleusement présent.

L'opération s'est très bien déroulée. Je me rappelle avoir fait des blagues à mon entrée au bloc operatoire avec le personnel, qui trouvait extraordinaire d'avoir une "canadienne française chez eux". C'est bien moi. Je me souviens du froid terrible au réveil. De la perfusion qui s'était déplacée dans ma main gauche et me faisait si mal. De l'infirmière soucieuse, consciencieuse. Des difficultés respiratoires.

J'ai souvenir du résident arrivant à mon chevet le 1er matin, afin de me dire "wow, il était vraiment temps que l'on vous opère!!!". Rassurant. Ca m'apprendra à endurer tant de mal pendant près de trois jours. Les résultats de l'analyse pathologique révèleront que mon appendice était infecté, hautement inflammé et perforé, c'est pourquoi j'avais si mal: l'infection se répandait. J'ai été TRÈS chanceuse et encore aujourd'hui, je dis merci à distance au personnel de l'Hôpital Saint-Roch de Nice : je n'aurais pu souhaiter une meilleure prise en charge.

Pour le reste, cela relève de l'anecdote logistique : l'obligation de repousser le retour au pays de quelques jours, l'assurance qui refuse de payer le billet pour mon amoureux, tous les soucis et l'énergie perdus dans ce dossier, alors que nous en avions besoin pour autre chose. Et la Côte d'azur que je n'ai vue que brièvement, au prix de grands efforts.

Mais je reviendrai. Un appendice en moins.



mardi 23 août 2011

Mots et maux d'ascenseur

12 étages qu'il faut gravir avant de parvenir à mon bureau.
Il y a les marches, parfois (surtout en mode descente, soyons honnêtes). Et il y a les ascenseurs.

oh.

C'est que vous ne les avez pas vus. Vous n'avez pas vraiment envie de les prendre. Je vous le dis. Croyez-moi sur parole.

Décrépits. Le mot est faible.

Ils sont donc au nombre de deux. 6 places chacun. 6 places bien serrées, s'entend. Il ne faut pas être trop lourd. Sinon les portes ferment et qui sait ce qu'il advient alors de vous. Je délire.

Parfois, l'ascenseur de droite décide de ne plus fonctionner. Ça arrive. Faut pas stresser (mais on stresse tout de même). Vous ne voulez pas vraiment prendre l'ascenseur de droite. Parce qu'on ne sait jamais.

Malgré tout, on les prend, ces fameux ascenseurs. Et on y fait des rencontres.

On se fait faire des déclarations d'amour par des psychiatrisés. Une femme, et un homme. On est un peu traumatisés, mais au final, ça nous fait bien rigoler et on prend le compliment.
On y voit de grandes joies. Et des peines. Comme cette employée ce matin arrivée en pleurs dans les bras de son patron. On ne saura jamais ce qui s'est passé. Mais ça nous a ébranlé. On y a pensé toute la journée. On y pense encore. J'espère que tu vas mieux, employée en pleurs.

Et on fait des blagues, jour après jour, avec ces inconnus croisés. Ceux qui sourient, ceux qui sont inquiets. On blague sur l'état de l'ascenseur. On espère ne pas rester coincés. Mais bon, on est prêts. Prêts à tout. À toutes ces rencontres.

Et on se dit que la désuetude (ça existe ce mot?) ça crée parfois des liens.

Et que ça, c'est extraordinaire. Ces sourires incertains mais complices que nous échangeons, quand l'ascenseur tressaute, s'ébranle, grince, coince. Cette humanité.




lundi 22 août 2011

Pour le meilleur et pour le pire (non, ce n'est pas ce que vous pensez!)

La main qui cherche.
Celle qui tâte et ne retrouve pas ce qui devrait pourtant être là.
C'était bien là!
Mais où sont-elles? Dans le sac? À moins que ce ne soit dans celui-ci? Ou encore celui-là?
Et on se met à tout lancer partout. À tout déplacer.
Comme si de bousculer l'ordre établi allait nous permettre de mieux retrouver le bien perdu.
Et puis le téléphone sonne.
Une gentille dame à la voix inconnue qui vous demande si vous n'auriez pas perdu vos cartes au Marché?
Si, justement.
Merci, gentille dame :) Vous avez fait ma journée, mon weekend. Ma semaine peut-être.
Je vous suis extrêmement reconnaissante.

Oh. Et en passant, lecteur, lectrice. Le mémoire avance. 34 pages de rédigées au cours des derniers jours. Je vais en venir à bout. :)

Pour ceux qui n'auraient pas compris : le pire ce w-e = perdre ses cartes.
Le meilleur = les retrouver. Et rédiger comme une déchainée.


lundi 15 août 2011

Comme un goût de Chine


Un DVD m'attendait hier en revenant à la maison (en fait, c'était plutôt 3, mais je passerai sur le mauvais film québécois déprimant et le film français trop long mais tout de même assez intéressant).

Ce qui a capté mon intérêt, c'est Last Train Home, un documentaire qui relate la vie d'une famille chinoise pendant 2 ou 3 ans. Les parents ont quitté la campagne profonde peu après la naissance de leurs enfants afin de travailler dans une manufacture à 2000 km de leur village natal. Ils veulent donner un avenir à leurs enfants - l'argent, l'éducation sont la seule porte de sortie pour les paysans. Les enfants sont laissés aux bons soins des grands parents. Malgré leur sacrifice, leur fille ainée abandonne l'école à 17 ans pour travailler aussi dans une manufacture. La force de ce film réside dans la retenue du père, dans le blabla incessant de la mère, qui voit ses rèves brisés, dans la rébellion de l'adolescente.

Et s'il ne s'agit pas d'un excellent documentaire, il a le mérite de dépeindre, sous une lumière parfois crue, une réalité qui est celle de dizaines, voire de centaines de millions de personnes.

Finalement, ce documentaire me rappelle, au travers des gares bondées et des bousculades, cette Chine que j'ai tant aimée il y a deux ans. Ces odeurs, ces gens qui travaillent sans relâche, ce monde si différent, auquel on se fait pourtant si rapidement. China, I miss you. Mais on se reverra bientôt :)


Ci-contre, la Perle d'orient, une tour de télévision à Shanghai. Se transforme en espère de boule disco la nuit venue. Terriblement Kitsch...et ravissant à la fois. Eh oui.


Le Bund, boulevard qui longe la rivière Huangpu, et ses somptueux édifices datant de l'époque coloniale. Lorsque j'y ai été, la vue était bloquée le long de la promenade, en raison des travaux en cours partout en ville en vue de l'Expo universelle de Shanghai (2010).



Living if - vivre sa vie sans regrets

Et si l'on vivait dès maintenant nos rêves les plus fous?
Si l'on mettait tout en oeuvre afin de vivre nos "si", de faire en sorte qu'il n'y ait pas, ou si peu, de regrets lorsque nous atteindrons nos vieux jours?

Voilà brièvement résumée la vision d'un couple de jeunes Américains, qui présente son cheminement à travers un site, livingif.com , soit "The real life adventures of a couple living their ifs by travelling around the world for 2-3 years."

C'est une démarche que j'admire et qui m'inspire fortement. Bien sûr, il y a le côté voyages. Combien de personnes rêvent de faire le tour du monde, ou plus modestement, de prendre l'avion une fois dans leur vie, de découvrir de nouveaux horizons, sans jamais le faire? L'argent, la carrière, les enfants,la santé, le temps qui passe trop vite nous "empêchent" souvent de réaliser nos ambitions. On remet à plus tard. Et si plus tard devenait maintenant?

J'aime cette idée. Je veux vivre mes "si". Au-delà des voyages, c'est le principe lui-même qui m'attire. Se redonner le pouvoir que l'on a sur notre vie. Savoir que l'on n'a pas à attendre le mois prochain pour se remettre en forme, que cela commence aujourd'hui. Que ce voyage que l'on désire tant faire mérite d'être planifié dès maintenant, qu'il soit petit ou grand. Et que les gens que l'on aime doivent aussi le savoir. La vie est trop courte pour avoir des regrets.

Je veux vivre mes "si". Et cela commence maintenant. Et vous?

*Merci à l'Homme, qui m'a fait découvrir livingif.com



mardi 9 août 2011

Manifeste d’une Y



Je suis une Y, ou du moins est-ce ainsi que l’on surnomme les gens de ma génération.
Fille de Baby-boomers, sœur d’une X…et d’une Y, tout comme moi.

Si je suis impatiente, le dois-je au Y qui me qualifie, ou plutôt à ma personnalité?
Si je partage certaines idées de ma génération, j’aime toutefois qu’on ne généralise pas.
Je suis unique. Chacun l’est.

J’aime que ma patronne me fasse confiance. Et que je le mérite.
J’aime mener à bien des projets passionnants. J’aime surprendre.
Mes intérêts et le plaisir –oui, le plaisir, ne le boudons pas- guident mes actions professionnelles.

Je ne peux imaginer rêver de la retraite alors que la trentaine n’a même pas encore sonné pour moi. Je veux être active, utile. Je veux apprendre et transmettre mes connaissances. Je veux faire une différence.

Je veux aimer. J’aime, de tout mon cœur.
Et je veux être là pour mes proches. Pour mes parents qui ne seront pas éternellement jeunes. Pour mes sœurs, qui ont toujours été là pour moi. Pour mes amis, ma seconde famille. Pour mon amoureux, avec qui je partage mon quotidien, mes rêves, mon cœur. Et pour tout ceux que je ne connais pas encore et qui auront besoin de moi.

Je suis aussi ambitieuse. À l’heure où l’on reproche aux Y de vouloir monter trop vite l’échelle des professions, est-ce un défaut? Je ne crois pas. Mes ambitions me poussent à me dépasser et aussi, parfois, à réclamer ce qui m’est dû. Je suis revendicatrice.

Je ne crois pas que gagner de l’argent honnêtement soit sale. Certains font plus que d’autres. Non, ce n’est pas toujours juste. Mais après avoir vécu un peu, on apprend tous que la justice, l’équité, sont parfois des notions relatives. J’aime toutefois croire qu’un jour, notre monde sera un peu plus juste. Que l’on reconnaîtra que le travail de chacun, peu importe les études, est un maillon essentiel dans le monde du travail.

Je suis aussi inquiète. Inquiète devant les violences qui surgissent partout. Devant l’économie qui va mal. Devant tous ces gens qui dépensent plus qu’ils ne le peuvent et qui s’enfoncent dans la spirale de l’endettement. Sans fond. Inquiète du sort de notre planète, que l’on malmène. Et infiniment préoccupée par le sort de millions d’autres être humains, qui n’ont presque rien et qui ne verront peut-être même pas de quoi aura l’air demain, tant ils sont affamés, malades ou violentés.

Le monde est profondément injuste et pourtant, cette planète, je veux la découvrir.
Je veux voyager pour voir de mes yeux, toucher de mes doigts, sentir, gouter, entendre la différence.

Parce que je crois sincèrement que le respect des différences nous rend plus riches… et nous permet parfois de comprendre.



Mon coming out : je suis folle d'elle...

Ceux qui me connaissent bien le savent déjà.
Ceux qui me côtoient ont de forts doutes.

L'effet de surprise sera donc limité...mais je me dois de faire mon coming out.

Je dois m'assumer pleinement en tant que... Crazy Dog Lady.

J'adore (oui oui) mon petit Boston terrier, qui a presque 10 mois. Et j'en parle beaucoup. Et j'y pense encore plus.
L'Homme aussi aime beaucoup son chien, mais nous le laisserons faire son coming out en temps et lieu, si jamais cela s'avère nécessaire.

Puisque mon grand intérêt pour mon chien est maintenant publiquement avoué, je ne m'empêcherai plus (adieu la censure canine!) de vous conter quelques histoires.

La première s'est déroulée le weekend dernier, alors que nous nous sommes dirigés vers Gatineau, afin de rendre visite à un couple d'amis. Après nous être assurés que "la bête" était la bienvenue à la soirée à laquelle nous étions conviés, nous avons réservé une chambre d'hôtel où les chiens sont permis. Eh oui,ça existe, et oui, on l'a fait!


WORST IDEA EVER.

Un chien, ça peut faire dodo n'importe où, tant que ça se sent un minimum en sécurité. Or, un hôtel, c'est par définition un lieu inconnu. Soit. Mais ses maîtres sont là, alors ça va. La bête a commencé à se détendre...avant de réaliser qu'il y avait beaucoup de bruits inconnus. Des gens qui vont et qui viennent dans le corridor, des portes qui ouvrent et qui ferment, des voix.

Notre repos n'aura été que de courte durée cette nuit là, puisque notre charmante compagne (i.e Keiko le plus mignon Boston terrier au monde) a passé LA NUIT à produire un grondement sourd, les oreilles pointées vers la porte, l'oeil hagard. Son langage corporel nous laisse croire qu'elle cherchait à protéger sa "meute" (i.e ses humains, l'Homme et moi) de quelque danger que ce soit.




Petit problème de compréhension humain/animal ici. Mais comment lui faire comprendre qu'on n'avait pas besoin d'être protégés? Au final, c'est assez cocasse, mais il reste qu'on avait une mine d'enfer (et pas positivement, laissez moi vous le dire) dimanche matin, parce que personne n'a dormi. Ni les maîtres, ni le toutou. Mais mademoiselle a pu faire la sieste au retour, alors que nous, non.


J'aime beaucoup mon chien mais...je l'aimais quand même un petit peu moins après cela. Ce genre d'histoire nous fait prendre conscience qu'un hôtel n'est peut-être pas un lieu pour les chiens. Et qu'il est peut-être mieux, parfois, de laisser mademoiselle à des gardiens.

Des volontaires pour garder le plus mignon Boston terrier du monde?





vendredi 5 août 2011

Pourquoi je n’aime pas la banlieue

Pourquoi je n’aime pas la banlieue?

Parce que pour vivre en banlieue, il faut être sacrément patient (et si l’on me demande en entrevue mon plus grand défaut, je dirai certainement l’impatience. Ce qui peut être une qualité au boulot, mais pas quand on est pris dans un bouchon de circulation)

Parce que je suis toujours prise dans le trafic au sortir de la ville (pourquoi tant de gens vont-ils en banlieue?!).

Parce que je suis encore PLUS prise dans le trafic au retour (j’en déduis que les personnes qui sont sorties de la ville veulent y revenir en grand nombre…)

Je n’aime pas la banlieue parce que les banlieusards nous soulignent à grand trait à quel point leur milieu de vie est extra (gazon, piscine, bbq)(moi aussi j'ai du gazon et un BBQ, en passant). Or, ils sont aussi les 1ers à se plaindre du temps qu’il leur fait pour venir en ville et des contraintes que cela impose (comme de ne pas pouvoir profiter de leur milieu de vie extra, puisqu’ils ont passé 4h à jouer dans le trafic certains jours)

Oh et j’oubliais…
Parce que ma peau de citadine attire les moustiques, qui s’amusent à me piquer au visage, changeant sa forme ovale pour quelque chose d’un peu monstrueux. Héhé. Mais ça c’est quand même un peu drôle.

Ceci étant dit, j’aime bien mes amis/famille qui restent en banlieue. Pour leur gentillesse, leur sens de l’accueil et du partage (et leur piscine, disons les vraies choses!) Et j’aime changer, découvrir de nouveaux coins.

Je réalise que je connais très peu les environs de Montréal, m’étant cantonnée dans mon île depuis 8 ans maintenant. Je crois bien en être sortie plus souvent par avion (ahhhh, les voyages) qu’en auto. Mais je dois dire que je prends plaisir à découvrir de nouveaux secteurs, aussi banlieusards soient-ils. Et je puis admettre que l’on aime résider à ces endroits…sans toutefois vouloir y vivre moi-même.

J’ai vécu en banlieue les 20 premières années de ma vie. J'ai attendu le bus qui ne passait qu'aux heures...et pas le dimanche. Et c’est amplement suffisant pour moi. Mais je vous aime les amis et ce ne sont pas 2 ou 3 ponts instables et un peu (beaucoup?) de trafic qui vont m’empêcher de venir vous voir.

Mais si vous pouviez vous doter d’un aérogare personnel, vous disposeriez d’un net avantage. ☺ Comme ça je pourrais voler jusqu'à vous, pour apprécier votre compagnie.


Parce qu'au bout du compte, ce n'est pas une question de ville ou de banlieue, c'est une question de relations interpersonnelles et du plaisir que l'on a à être ensemble.

L'ennui, c'est qu'il y a parfois des obstacles, des ponts (!!!) pour nuire à cela.

mercredi 3 août 2011

Fin de la saga : Lucky... un puppy chanceux!

Fin de la saga du chien perdu : on a retrouvé ses propriétaires au retour du boulot. Yé! (mais on n'a plus de chiot à la maison bouhouhouhouhou)

Vous avez perdu votre chien dans Villeray? On l'a peut-être!

Une surprise toute canine nous attendait au lever ce matin.
En sortant Keiko-le-plus-mignon-boston-terrier-de-montréal dans la cour, vers 7h, l'homme a eu la surprise d'y trouver...un autre chien!

Il s'agit en fait d'un chiot, vraisemblablement de race croisée. Il doit avoir environ 3 mois. C'est un petit mâle tout mignon.




Il est de couleur brun-roux, les pointes de son poil de dos sont noires. Il a les oreilles mi tombantes(peut-être a-t-il du berger dans le nez?).

Il portait un collier noir, mais n'avait pas de médaille.

SVP, publiez ce lien,afin que l'on retrouve ses maîtres rapidement.
Nous avons déjà avisé la fourrière municipale, ainsi que la clinique vétérinaire.

Nous aimerions toutefois trouver ses maîtres, plutôt que d'aller le porter à la fourrière.

Il doit bien y avoir une famille aimante à quelque part qui le cherche!



Vous pouvez consulter l'annonce que j'ai publiée sur kijiji :

http://montreal.kijiji.ca/c-animaux-autres-CHIOT-TROUVE-dans-VILLERAY-W0QQAdIdZ302851377

lundi 1 août 2011

Mémoire de citadines en adoption***

Lecteurs assidus,
Voyeurs de passage,
Amis qui se font un devoir de me lire lorsque je publie.
Famille.

Oui, ce soir je publie un billet.
Pour vous dire que les derniers jours (semaines?) ont été riches en émotion.
Vous comprendrez (peut-être pas?) que j'ai concentré mes énergies ailleurs (et dans des choses parfois aussi communes que prendre un verre entre amis...ou encore travailler sur le ?%&?*&* de mémoire).
Je vous rassure (oui oui) : ce dossier avance (oui oui!!!).
Mais les vacances étant ce qu'elles sont, mon contact principal, la source d'où je puise mon énergie mémoiresque (i.e ma directrice, dont la simple vision des commentaires sur mon document suffit à me pétrifier) est en vacances. Alors ça avance, mais pas nécessairement au rythme souhaité. Soit, ce sera terminé avec l'automne. Je l'espère. Il le faut. Ainsi soit-il.

Quelques nouvelles en vrac : Keiko (mon chien-le-plus-mignon-boston-terrier-de-montréal) fait la simili grève de la faim. Elle finit par manger, mais on doit jouer les clowns pour qu'elle daigne toucher sa gamelle. Étrange.

- Pour la troisième semaine consécutive cette semaine, j'irai squatter une piscine de banlieue. Stéphane Laporte (que je n'aime pas lire soit dit en passant mais-que-j'ai-quand-même-lu-vous-etes-libres-de-me-juger) suggérait dans une récente chronique que les gens ayant une piscine adoptent ceux n'en ayant pas. Eh bien une amie (appelons-la "blondie"..ou encore super amie) et moi avons mis ce principe à exécution : nous sommes des citadines en adoption : heureusement, nous avons rapidement trouvé des parrains, très heureux de partager leurs précieux joyaux couleur d'azur-plastifié.

- L'homme trouve cela étrange. J'aime.

Pour les foodies (!!!) j'ai bien l'intention de vous parler de ma récente expérience à l'Orange Julep, mais ce sera pour une autre fois. Faute d'aller au Joe Beef et au Toqué!, on se console comme on peut (et croyez moi, ça ne console pas!)

Oh et en finale de ce post spontané, une grande nouvelle : AMIE EXTRA EST REVENUE D'HAITI! Yéééééééééééééééé! :) Amie extra, je t'aime

*** Ah oui... et le titre, bien c'est un mélange d'un peut tout ce dont je parle. Il manque juste l'expression grève et amie extra. Ca sonne bien. C'est tout ! ;)

lundi 18 juillet 2011

Le bonheur est dans MON assiette!

Le bonheur réside dans plusieurs grandes et petites choses.

Et c'est parfois au fond de l'assiette, au bout de ma fourchette, que je le trouve.
Ils y a ces bonheurs que me donnent les découvertes réalisées au resto. Et le plaisir de les recréer, les magnifier, une fois à la maison.

Et il y a ce bonheur de retrouver un goût réconfortant, qui nous rappelle parfois notre enfance...et parfois simplement que délice ne rime pas toujours avec haute gastronomie.
Souvent, je me dis qu'il n'y a pas grand chose de mieux que la bouffe d'une maman. Surtout quand il est question de desserts.

Et pendant que j'écris ces lignes, je résiste de toutes mes forces au morceau de gâteau aux carottes qui repose dans mon frigo. Le précieux est un don de belle-maman, dont les qualités de patissière-maison ont fait le tour de nos cercles d'amis. Son gâteau aux carottes est le meilleur. Point. J'ai beau tester et rester tant au resto que dans les chaumières des amis, je ne trouve pas meilleur. Et ceux qui y ont goûté non plus. Qu'on m'amène un banc d'essai de gâteau aux carottes digne de #L'épicerie, je saurai retrouver le gâteau aux carottes de belle-maman.

Qu'est-ce qui donne du bonheur à vos papilles? Qui est le roi ou la reine qui sait combler vos papilles?

De mon côté, je dois avouer avoir la dent plutôt sucrée.
Au rayon des dessers, il y a des décennies me semble-t-il que je n'ai pas goûté un gateau meringué de ma maman. Ca aussi, ça a des gouts d'enfance (et de sucre!!!).

Sinon des fruits fraîchement cueillis, qui sentent encore le soleil, une pomme croquante... je craque.

jeudi 14 juillet 2011

Jusqu'au bout...et plus encore

Je m'étais juré de ne pas parler de boulot ici.

Parce que peu importe l'anonymat que l'on a (le mien étant TRÈS relatif, alors que je diffuse ces billets sur les réseaux sociaux, sous mon propre nom), ce que l'on dit sur la toile peut toujours nous rattraper.

Je vais toutefois faire une petite entorse à la règle. Pas de noms, pas de titres. Seulement dire à mots couverts que je trouve difficile de côtoyer régulièrement la souffrance au travail.
Je trouve pénible que des personnes, qui souhaitent s'investir et croient profondément dans la mission de leur organisation, souffrent de l'organisation déficiente du travail.

Je crois que l'on ne peut pas vivre continuellement le changement organisationnel. Changer, cela demande beaucoup d'énergie. Et cela finit parfois par brûler, lorsque cela perdure. Mais il y a plus que le changement.

Il y a l'incertitude. Celle de ne JAMAIS savoir ce que demain nous réserve. De ne pas savoir si nous aurons les ressources pour mener à bien ces projets essentiels à l'organisation...et pour la sécurité, dans l'intérêt de centaines, de milliers de personnes.

Et il y a finalement la certitude : celle de savoir qu'on aura moins de ressources que ce qu'on a aujourd'hui. Mais que la tâche sera plus grande.

Et je me demande jusqu'où cela peut aller? On me répondait hier "Jusqu'au bout, j'imagine".

J'imagine aussi. Et c'est en cela que c'est inquiétant.

vendredi 8 juillet 2011

Des franges, des indiens et Justin

Par quoi commencer....
Je vous néglige, soit.
Ce ne sont pourtant pas les idées qui manquent, simplement le goût d'écrire. Je m'assois, je fixe l'écran...Et c'est pas mal ça.
Voici donc un petit épisode en vrac de mon quotidien qui est plus que quotidien.

Depuis les élections de mai dernier, je n'ai pas revu mon député fédéral en chair et en os (non plus que mon député provincial, remarquez, mais ce dernier ne saurait attirer mon intérêt de la même façon que Justin). Après tout, Justin EST JUSTIN.

Après un vide sidéral dans la sphère médiatique, j'ai eu le bonheur d'avoir quelques nouvelles de M. Trudeau dernièrement. D'abord Twitter, sur lequel nous avons appris que JPJ a souligné la St-Jean dans Villeray (yé!)

Et puis, bonheur suprême, le 1er juillet : THE DÉPUTÉ était à la TIVI affublé d'une veste à franges de type "première nation", alors qu'il était présent dans le vieux-port pour la cérémonie d'assermentation des nouveaux citoyens. J'ai figé. Incertaine. Il semble que c'était un classique du paternel Trudeau, cette veste. JPJ est définitivement un homme du peuple, qui s'habille selon les us et coutumes.

J'attends avec impatience la prochaine apparition de mon député.

Sinon bien j'ai hâte aux vacances, mais ça n'irai qu'à l'automne. Je profite de l'été et du début de l'automne pour plancher sur mon mémoire. Le tout sera terminé à l'automne. Entre-temps, l'Homme et moi nous sommes achetés des billets d'avion, pour que le rêve des vacances soit un peu plus concret. On retourne en Asie :) J'aime l'Asie, vous l'ai-je dit?

C'est assez pour aujourd'hui, je retourne mémoiriser.

mardi 21 juin 2011

Solitude dans la foule (pour ne pas citer Luck Mervil)

Je pourrais vous parler de ma rencontre avec mon jury pour le projet de mémoire que j’ai déposé. Ça a bien été. Très bien été. A+, même.

Mais j’ai plutôt envie de vous parler de solitude. Celle que l’on ressent après avoir fait un grand effort, physique ou psychologique, après une victoire, par exemple, ou encore après avoir soumis avec succès un projet de mémoire sur lequel on ne compte plus les heures travaillées. Et que l’on se retrouve seul.

Seul face à soi, seul face aux autres. Parce que l’on peut parfois être entouré d’une tonne de personnes – collègues, amis, famille- et se sentir seul. Parce que ce que l’on vit est particulier, parce qu’on se sent un peu dans une classe à part pour X raisons. Parce qu’on aurait aimé être avec X personne, mais que pour des raisons tout aussi X, ce n’était pas possible.

Alors on se retrouve seul face à notre réussite (ou échec, c’est aussi possible). Peu importe. On est seul et ce n’est pas ce que l’on aurait souhaité. On souhaitait partager les sourires, la fierté. Peut-être un verre, aussi.

On se dit que ce n’est que partie remise. Et on repart, parce qu’il reste un bon bout de chemin à parcourir encore. Mais on a quand même la gorge un peu serrée.

jeudi 16 juin 2011

Quand je dis que je me fais une grilled cheese...

...Ça veut dire que je prends un bon pain "gourmet".
Que je fais griller des tranches de poire.
Que je sors le pesto.
Le fromage (sans lactose!)
Et la roquette.

Délicieux comfort food, qui permet de relaxer un peu, après une longue journée de boulot.
Journée stimulante sur tous les points : rencontres enrichissantes, sentiment de contribuer à un grand projet...Et curiosité de voir ce que cela donnera.

dimanche 12 juin 2011

Loin de l’Extase...

...ou l’art d’offrir un mauvais service à la clientèle.



Il y a peu de choses qui me choquent autant que de recevoir du mauvais service à la clientèle. Surtout quand je n’ai rien fait ;) On se souviendra de mon billet sur le service à la clientèle chez Fido.

Eh bien, j’ai expérimenté cet avant midi, avec deux copines, un autre type de mauvais service à la clientèle. La scène s’est déroulé au Café Extase, de la rue Masson, dont on m’a souvent vanté les qualités de la cuisine. J’y allais donc le cœur léger, heureuse d’ajouter un nouveau restaurant à mon palmarès. J’étais vendue d’avance. Mais les choses se sont gâtées.

Si les œufs bénédictine se sont avérés délicieux, tel qu’on me l’avait laissé entendre, l’approche-clientèle des serveuses, elle, laissait drôlement à désirer.

Assises près de la fenêtre, les copines et moi étions, semble-t-il, à l’endroit-clé qui permettrait de ventiler tout le restaurant. (Que font-ils en hiver? Ou lorsque dame météo rend impossible l’ouverture des fenêtres? Tout le monde suffoque?)

Un serveur (sympa celui-là) nous a dans un premier temps demandé si cela nous dérangerait d’ouvrir un peu plus la fenêtre, afin de créer un courant d’air dans le restaurant.

Il faisait 13oC ce matin. Il ventait. La fenêtre était déjà ouverte d’une quinzaine de centimètres. Nous avons dit que nous aurions froid si on ouvrait plus .C’eut été fort désagréable. Compréhensif, le jeune serveur est repati.

Quelques minutes plus tard, un serveuse est venue nous apostropher (littéralement), disant que tout le restaurant avait chaud parce qu’on refusait d’ouvrir la fenêtre. Elle aurait pu gentiment nous proposer une autre place. Ce ne fut pas fait. Nous lui avons répété qu’il faisait froid dehors.  Elle est repartie en furie.

Notre serveuse est revenue quelques minutes plus tard. Elle nous a demandé de changer de place ou de quitter. 

Encore cette question de ventilation. Aucune politesse. Aucun souci du service à la clientèle. Rien. Avoir parlé ainsi à un client lorsque j’occupais le même type d’emploi, je me serais fait sérieusement replacer. C’est inacceptable. Elle nous a spécifié que cela faisait d’ailleurs assez longtemps que nous avions terminé notre repas et que les clients se plaignaient à cause de nous (pas que nous étions bruyantes, non non, c'était cette sacrée ventilation…et nous étions semble-t-il la clé de tous leurs problèmes (mon propos est ici ironique). Sa façon de nous parler était tout à fait inacceptable, irrespectueuse.

Je précise ici que nous avons été en tout et pour tout 1h30 dans le restaurant. Le temps de passer la commande, la recevoir, manger, discuter. On appelle cela un brunch. Et rien d’abusif.

Nous avons spécifié à la demoiselle qu’il y avait une façon de dire les choses et que nous n’apprécions pas la façon dont cela se passait. Ce qui l’a choquée, au point d’en devenir rude dans sa façon de nous parler. Pourtant, nous sommes demeurées respectueuses dans notre façon d’agir (hey, on a même laissé du pourboire tellement on sait vivre, faut le faire). Peu importe, nous devions partir. Soit, nous l’avons fait, en signifiant notre mécontentement.

Si je ne crois pas que le client ait toujours raison, je crois tout de même que l’on se doit d’être à son écoute. Et que des qualités humaines de base sont nécessaires pour travailler avec le public. Et que si on est excédée, on n’a qu’à ne pas rentrer travailler. Les clients n’ont pas à payer pour la mauvaise humeur ou le manque de savoir-vivre de certaines personnes.

En sortant du restaurant, plutôt que de retenir le bon moment entre amies partagé autour d’un bon plat, je retiens ce mauvaise impression. Et la certitude que je ne retournerai pas à l’Extase avant longtemps. Fort probablement jamais.

Vraiment, on était très loin de l’extase.



*Sur la photo, vous pouvez apercevoir les fenêtres « grandes ouvertes » après notre départ. Notez que les dames d’une cinquantaine d’année, qui se trouvent derrière des vitres closes au fond, ne se sont jamais fait embêter, elles. Pourtant, leur fenêtre s’ouvrait aussi. Casserait-on encore du sucre sur le dos des plus jeunes?



lundi 6 juin 2011

The MÉMOIRE -

Je ne vous en ai pas beaucoup parlé et pourtant..il a occupé la plus grande partie de mes pensées ces derniers mois. Je parle de mon mémoire de recherche. C'est qu'il m'en cause, des soucis, des inquiétudes, ce petit.

Confidence : c'est à cause de lui que vous pouvez me lire. Parce que j'avais drôlement besoin d'un espace créatif, un endroit à moi, où je pourrais écrire mes pensées, mon quotidien, avec MON propre style. Car l'écriture scientifique ne permet pas beaucoup de fioritures ou d'excès de style, vous en conviendrez (oserais-je dire que c'est ennuyeux?). Simplement, je dois me conformer à des conventions dans la rédaction de l'ouvrage et je trouve cela plutôt pénible. Professionnelle en communication, je suis habituée à un style plus aéré, plus "grand public". Et j'aime que ce que je rédige soit accessible.

Bref, depuis quelques semaines, tout déboule. J'ai ENFIN l'impression d'avancer. Et je suis plus motivée que jamais (on en profite pendant que ça passe, groupe ! :) )

Et quand je dis que ça déboule, cela signifie que je dépose mon projet de mémoire (toute la partie théorique) d'ici la fin de la semaine. Ca fait un joli paquet de pages. Ça veut aussi dire que je passe dans 15 jours devant un jury. AH! Le stress, mes amis, le stress.

J'ai encore quelques aménagements à faire dans mon projet... Tout cela au travers d'une semaine ultra occupée qui ne me permet pas de m'appliquer comme je le souhaiterais. Mais ce sera quand même bien, je vous le promets :)

Et je vais arriver à la fin de la semaine en même temps que tout le monde. Oui oui.

On respire profondément.

dimanche 5 juin 2011

Intolérante en cuisine?

Ah HA! Mon titre vous a attirés (es) ici? 
Il se voulait un brin provocateur, en effet.

Parce que j'étais justement entrain de cuisiner et que j'avais des préoccupations culinaires en tête, j'ai décidé de venir vous en parler.

Voilà, depuis quelques années, j'ai développé quelques "jolies" intolérances alimentaires.
Et ça nous a pris un sacré moment, à mes médecins et moi, à figurer ce qui ne tournait pas rond avec messieurs Estomac et Intestin. On a cru un moment que c'était le gluten...mais les tests se sont tous révélés négatifs. Bon. Depuis quelques mois, on est sur la bonne piste : quelques "irritants" ont été identifiés. Parmi eux: le vilain aspartame et le délicieux lactose. 

Eh oui, j'ai une intolérance au lactose. La crème molle qui est si délicieuse pour mes papilles a l'effet d'une bombe sur mon système digestif. Je vous passe les détails, mais ce truc m'a vraiment empoisonné la vie. Heureusement, ça va mieux.

Les produits laitiers étaient littéralement la base de mon alimentation: yogourt + céréales au déjeuner. Café latté / thé chai. Allongé avec lait chaud. Fromage le midi ou en collation. Re yogourt le soir. Et les douleurs, ohhhh les douleurs au ventre. Constantes. Mais c'est passé. Ou du moins, c'est beaucoup mieux.

Il y a différents degrés d'intolérance au lactose. Le mien semble assez élevé : même les yogourts me rendent malade. J'ai donc dû changer mon alimentation. Et je ne m'en porte pas plus mal.
Il y a aussi le lactaid qui peut donner un coup de pouce...mais dans mon cas, ça ne règle pas tous les problèmes.

Tout cela pour vous dire que j'ai dû changer quelques habitudes alimentaires et remplacer le lait...qui se retrouvait partout. Alors je réapprends à cuisiner..Et l'homme, à goûter autre chose. J'ai découvert que le lait de soya nature remplace très bien le lait dans à peu près toutes les préparations. Mettez-en dans des crêpes et vos invités n'y verront que du feu. Même chose pour les gâteaux. C'est sur toutefois qu'une glace au beurre (cremage) sans beurre...C'est un peu difficile.

Mais je viens de faire une expérimentation intéressante.

J'ai fait des cupcakes (muffins) pina colada.
J'ai remplacé les liquides de la recette par... Du lait de coco + jus d'ananas.
Et pour le glacage, au lieu d'utiliser du beurre ramolli, j'ai utilisé la crème de coco qui se trouvait au "top" de ma boîte. Pour le reste : sucre en poudre et rhum. Comme d'habitude.

Et le résultat est excellent. Je compte bien poursuivre mes expérimentations et vous en faire part.

J'aimerais aussi lancer un message à tous les chefs / foodies de la terre : ce serait bien une petite recette pour personne intolérante au lactose une fois de temps en temps... Et je pense aux amis allergiques au gluten : pour eux aussi, ce serait chouette.

Parce qu'on n'est pas différents des autres : j'aime cuisiner, manger, m'inspirer. Et vos recettes m'inspirent souvent.


lundi 30 mai 2011

Santé mentale - La liberté de parler de la dépression

Je suis tombée sur un très beau texte juste avant d'aller dîner.
Il s'agit d'une publication faite par Karine Champagne, sur son blogue personnel.
Le nom vous dit probablement quelque chose : normal, vous l'avez vue à la télévision (TVA) pendant de nombreuses années, alors qu'elle était journaliste ou présentatrice. Mais pas ces dernières semaines / mois.
Sa voix s'est tue, alors que son corps, sa tête, ont dû affronter un mal qui touche pas mal de gens : la dépression.

Et la belle se relève. Doucement, mais elle se relève.

Je vous invite à lire son texte, inspirant...Et touchant de franchise, d'humanité.

http://karinechampagne.blogspot.com/