mercredi 21 septembre 2011

Entre le noir et le blanc, il y a l'autocensure

C'est un sujet que j'ai fréquemment lu sur des blogues personnels.
Et je dois avouer aussi en faire. Je parle d'AUTOCENSURE.

Il m'arrive souvent d'avoir envie de venir pester ici.
Parfois je le fais (pensons à THE FIDO CASE ), mais plus souvent qu'autrement je garde pour moi
ce qui me gonfle le coeur de bonheur, ou encore de rage.
Parce que la toile ne sait pas garder de secret. Et parce que mon anonymat est ici somme toute très relatif, puisque je publie la plupart de mes messages sur mon compte Facebook et Twitter, où je suis clairement identifiée.
De toute façon, aujourd'hui, on peut toujours (ou presque!) retracer la personne ou l'ordinateur d'où provient le message. Pas que j'aie vraiment des choses à cacher: dans la "vraie vie", celle où l'on me connaît en chair et en os, je suis plutôt un livre ouvert.

Mais il y a des choses que l'on ne peut dire ici sans se compromettre, semble-t-il.
Parler du boulot.
Des collègues.
Des amis.
De la famille.
Des amours.
Des joies et des peines.

Qu'est-ce que je peux dire, au fond, sans me faire questionner de long en large?
Bloguer, c'est aussi cela: s'exposer au regard des autres, révéler ses pensées et parfois, se montrer vulnérable. Mais pas trop.

Ce que l'on dit ici peut nous suivre longtemps.

Ça fait réfléchir...

1 commentaire:

  1. Je dis tout.... sans rien dire. C'est le truc. Ne jamais nommer précisément. En gros, personne ne pourrait vraiment identifier quelqu'un sur mon blogue. Ou presque. Et oui, le boulot, on n'en parle pas. Et si on en parle, on ne dit pas qu'on parle de ça. Mon opinion.

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